J'aimerais vous rappeler qu'une enquête est en cours sur vos meilleurs moments musicaux.
Elle est vraiment très rapide, et le seul renseignement demandé est de décrire ces instants (les noms et coordonnées sont facultatifs).
Cliquez simplement ici pour participer
Dès que j'aurais un nombre de réponses significatives, je ferais un bilan (anonyme).
Sinon, il est possible que vos souvenirs me donnent des idées de post-it.
Et 3ème option : si vous tenez absolument à parler d'un artiste, je peux aussi vous laisser la parole. Pas de condition de style musical, c'est comme vous voulez.
Merci pour votre participation
vendredi 11 novembre 2011
Clips...
Après les Scopitones, voici les clips !
Le premier vidéoclip (considéré comme tel grâce à son succès) fut "Bohemian Rhapsody" de Queen, sorti en 1975.
Dès sa sortie, le morceau est un véritable tube. Toutes les émissions TV s'arrachent le groupe, mais Queen manque de temps pour satisfaire toutes les demandes (en particulier pour l'émission "Top of The Pops" en Grande-Bretagne). La solution qui doit donner envie au public de venir les voir en concert, qui emporte les téléspectateurs dans un univers visuel autant que musical, tout en évitant à la bande de Freddie Mercury de se déplacer sur tous les plateaux, c'est le clip !
Tourné en 4h avec un budget de 4500£, sous la direction de Bruce Gowers, cette vidéo révolutionne le monde de la musique et démultiplie les efforts à faire pour vendre un album ou un concert.
On saute quelques années pour arriver directement en 1981 : c'est la naissance aux USA de MTV.
La chaîne musicale dispose de larges plages horaires pour les clips, ce qui permettra leur développement. Celui qui ouvre l'antenne est "Video Killed the Radio Star" des Buggles. OK pour le clin d'oeil, mais la qualité "cinématographique" n'est franchement pas au rendez-vous pour une première...
En France, les vidéos sont diffusées d'abord sur TV6 (chaîne qui n'aura vécu qu'un an, entre 1986 et 1987). Lorque M6 prend le relais en 1987, la chaîne perpétue l'héritage musical, et comment ne pas évoquer Charly et Lulu, animateurs de la grande période du Hit Machine sur la chaîne dans les années 1990...
"Je m’appelle Charly. Et je m'appelle Lulu. On est sur M6, pour le Hit Machine ! Le samedi, en compagnie d'un public en folie ! Ouais !".
Les vidéos dont je vais vous parler sont, à mon avis, parmi les plus réussies. Les images et/ou le scénario sont travaillés et la musique est enrichie visuellement. Des clips dont on retient une image, une scène, une qualité exceptionnelle de photographie ou une manière de filmer hors norme.
Bref.
Voici une liste non exhaustive des clips qui méritent d'être vus ou revus, et qui ont participés à l'Histoire de la musique (par ordre chronologique).
On commence par du très lourd ! Mais avant "Thriller", les scénarios des clips n'étaient pas vraiment recherchés, ceci expliquant que l'on attaque directement par le roi des clips.
La vidéo de "Thriller", c'est plus de 500 000$ pour un véritable court métrage de 14 minutes tourné sur pellicule 35mm (comme au cinéma).
Outre "Thriller" toujours considéré comme le meilleur clip de tous les temps, Jackson a toujours innové pour promouvoir ses chansons : "Scream" (en duo avec sa soeur Janet Jackson) est le plus cher avec 7 millions de dollars, "Black or White" est le premier à être diffusé simultanément tout autour du globe (voir ce post-it). On n'oublie pas les autres clips mythiques que sont "Bad" (réalisé par Martin Scorcese), Beat it, ou Billie Jean.
"Cargo de Nuit" est le premier clip français diffusé par MTV USA en 1984.
Le scénario et la photographie s'inspire de l'univers du film "Querelle" de Rainer Werner Fassbinder.
Ce clip est articulé autour de plusieurs scènes. La plus marquante dans le clip à mon avis, est la parodie d'un soap anglais : Coronation Street. Tous les membres du groupe sont travestis et Freddie Mercury (qui a quand même gardé sa moustache) passe l'aspirateur au "second degré" !
Malheureusement, la presse britannique n'a pas compris cet humour et a accusé le groupe de corrompre la jeunesse.
La vidéo fut interdite d'antenne aux USA par MTV.
On sort d'une ambiance un peu kitsch pour aller dans du baroque. Cet univers a été inspiré encore une fois d'un film : il s'agit cette fois de "Barry Lyndon" de Stanley Kubrick, sorti en 1975.
Le clip de "Libertine" fit scandale à sa sortie car il contient des scènes pouvant choquer (nudité, sexualité, violence) mais apporta une grande popularité à la chanteuse.
La chanson est dansante, populaire, les paroles pleines d'humour et très référencées. C'est un énorme tube du rap français.
Le clip du "Mia" m'a marqué par ses effets de caméra qui avance, stoppe, avance, stoppe, etc... (si quelqu'un connait un terme technique pour ça, faites moi signe).
Une transposition directe de la musique en chorégraphie et en images, à travers le regard de Gondry.
La piste de danse représente le disque et chaque groupe de personnages un ensemble d'instruments ou de notes.
La chanson de Daft Punk est décortiquée ainsi : les personnages casqués sont la partie vocale, les géants sont la basse montante ou descendante, le groupe de natation synchronisé correspond au clavier, les squelettes sont les guitares, et les momies sont le rythme.
Le résultat visuel, comme musical, s'emboite impeccablement bien.
Attention, clip très sexy !
Non, ce ne sont ni Meg, ni Jack White que vous verrez dans la vidéo. C'est une Kate Moss très déshabillée qui nous fait un numéro de pole-dance qui (si ce n'est déjà fait) devrait rester dans les mémoires.
Bien plus sexy que Shakira dans son dernier clip "Rabiosa", non ?
Un clip de la Gaga devait forcément figurer dans cette liste !
Une fois encore, c'est un clip qui s'inspire du cinéma : "Thelma et Louise" ou l'univers de Tarantino (Boulevard de la mort, Kill Bill, Pulp Fiction) un peu édulcoré.
Le groupe américain OK Go n'est pas très connu, et sa notoriété n'est pas due à sa musique. Le quatuor s'est fait connaitre grâce à ses clips qui ont buzzés sur le net. En ce sens, ils avaient entièrement leur place dans ma liste.
Si le clip ci-dessus vous a plu / interloqué / surpris, je vous propose 2 autres de leurs vidéos qui ont aussi été remarquées sur internet grâce à leur mise en scène : le clip des tapis roulants, celui des chiens.
Après les Scopitones dans les années 1960 et 1970, puis les clips des années 1980 à 2000, quels seront les prochains formats des vidéos musicales ?
Après les grosses machines dans les cafés, puis les télévisions, les prochaines vidéos seront certainement liées au web et aux smartphones... Un contact permanent avec le monde, et donc les artistes, devrait amener à des vidéos plus personnelles (qui apparaissent par exemple sous la forme de sessions acoustiques).
Jeunes cinéastes mélomanes : c'est le moment de créer un nouveau format !
Et vous, comment voyez-vous l'univers visuel des chansons dans 5-10 ans ?
HISTORIQUE
Le premier vidéoclip (considéré comme tel grâce à son succès) fut "Bohemian Rhapsody" de Queen, sorti en 1975.
Dès sa sortie, le morceau est un véritable tube. Toutes les émissions TV s'arrachent le groupe, mais Queen manque de temps pour satisfaire toutes les demandes (en particulier pour l'émission "Top of The Pops" en Grande-Bretagne). La solution qui doit donner envie au public de venir les voir en concert, qui emporte les téléspectateurs dans un univers visuel autant que musical, tout en évitant à la bande de Freddie Mercury de se déplacer sur tous les plateaux, c'est le clip !
Tourné en 4h avec un budget de 4500£, sous la direction de Bruce Gowers, cette vidéo révolutionne le monde de la musique et démultiplie les efforts à faire pour vendre un album ou un concert.
On saute quelques années pour arriver directement en 1981 : c'est la naissance aux USA de MTV.
La chaîne musicale dispose de larges plages horaires pour les clips, ce qui permettra leur développement. Celui qui ouvre l'antenne est "Video Killed the Radio Star" des Buggles. OK pour le clin d'oeil, mais la qualité "cinématographique" n'est franchement pas au rendez-vous pour une première...
En France, les vidéos sont diffusées d'abord sur TV6 (chaîne qui n'aura vécu qu'un an, entre 1986 et 1987). Lorque M6 prend le relais en 1987, la chaîne perpétue l'héritage musical, et comment ne pas évoquer Charly et Lulu, animateurs de la grande période du Hit Machine sur la chaîne dans les années 1990...
"Je m’appelle Charly. Et je m'appelle Lulu. On est sur M6, pour le Hit Machine ! Le samedi, en compagnie d'un public en folie ! Ouais !".
LA SELECTION
Les vidéos dont je vais vous parler sont, à mon avis, parmi les plus réussies. Les images et/ou le scénario sont travaillés et la musique est enrichie visuellement. Des clips dont on retient une image, une scène, une qualité exceptionnelle de photographie ou une manière de filmer hors norme.
Bref.
Voici une liste non exhaustive des clips qui méritent d'être vus ou revus, et qui ont participés à l'Histoire de la musique (par ordre chronologique).
Thriller - Michael Jackson
réalisé par John Landis (1983)On commence par du très lourd ! Mais avant "Thriller", les scénarios des clips n'étaient pas vraiment recherchés, ceci expliquant que l'on attaque directement par le roi des clips.
La vidéo de "Thriller", c'est plus de 500 000$ pour un véritable court métrage de 14 minutes tourné sur pellicule 35mm (comme au cinéma).
Outre "Thriller" toujours considéré comme le meilleur clip de tous les temps, Jackson a toujours innové pour promouvoir ses chansons : "Scream" (en duo avec sa soeur Janet Jackson) est le plus cher avec 7 millions de dollars, "Black or White" est le premier à être diffusé simultanément tout autour du globe (voir ce post-it). On n'oublie pas les autres clips mythiques que sont "Bad" (réalisé par Martin Scorcese), Beat it, ou Billie Jean.
Cargo de Nuit - Axel Bauer
réalisé par Jean-Baptiste Mondino (1983)"Cargo de Nuit" est le premier clip français diffusé par MTV USA en 1984.
Le scénario et la photographie s'inspire de l'univers du film "Querelle" de Rainer Werner Fassbinder.
Marcia Baila - Rita Mitsouko
réalisé par Philippe Gautier (1984)
I Want to Break Free - Queen
réalisé par David Mallet (1984)Ce clip est articulé autour de plusieurs scènes. La plus marquante dans le clip à mon avis, est la parodie d'un soap anglais : Coronation Street. Tous les membres du groupe sont travestis et Freddie Mercury (qui a quand même gardé sa moustache) passe l'aspirateur au "second degré" !
Malheureusement, la presse britannique n'a pas compris cet humour et a accusé le groupe de corrompre la jeunesse.
La vidéo fut interdite d'antenne aux USA par MTV.
Libertine - Mylène Farmer
réalisé par Laurent Boutonnat (1986)On sort d'une ambiance un peu kitsch pour aller dans du baroque. Cet univers a été inspiré encore une fois d'un film : il s'agit cette fois de "Barry Lyndon" de Stanley Kubrick, sorti en 1975.
Le clip de "Libertine" fit scandale à sa sortie car il contient des scènes pouvant choquer (nudité, sexualité, violence) mais apporta une grande popularité à la chanteuse.
Je Danse le Mia - IAM
réalisé par Michel Gondry (1993)La chanson est dansante, populaire, les paroles pleines d'humour et très référencées. C'est un énorme tube du rap français.
Le clip du "Mia" m'a marqué par ses effets de caméra qui avance, stoppe, avance, stoppe, etc... (si quelqu'un connait un terme technique pour ça, faites moi signe).
Around the World - Daft Punk
réalisé, de nouveau, par Michel Gondry (1997)Une transposition directe de la musique en chorégraphie et en images, à travers le regard de Gondry.
La piste de danse représente le disque et chaque groupe de personnages un ensemble d'instruments ou de notes.
La chanson de Daft Punk est décortiquée ainsi : les personnages casqués sont la partie vocale, les géants sont la basse montante ou descendante, le groupe de natation synchronisé correspond au clavier, les squelettes sont les guitares, et les momies sont le rythme.
Le résultat visuel, comme musical, s'emboite impeccablement bien.
I Just Don't Know What to Do with Myself - The White Stripes
réalisé par Sofia Coppola (2003)Attention, clip très sexy !
Non, ce ne sont ni Meg, ni Jack White que vous verrez dans la vidéo. C'est une Kate Moss très déshabillée qui nous fait un numéro de pole-dance qui (si ce n'est déjà fait) devrait rester dans les mémoires.
Bien plus sexy que Shakira dans son dernier clip "Rabiosa", non ?
Telephone - Lady Gaga feat. Beyonce
réalisé par Jonas Akerlund (2010)Un clip de la Gaga devait forcément figurer dans cette liste !
Une fois encore, c'est un clip qui s'inspire du cinéma : "Thelma et Louise" ou l'univers de Tarantino (Boulevard de la mort, Kill Bill, Pulp Fiction) un peu édulcoré.
All Is Not Lost - OK Go
réalisé par OK Go et Pilobolus (2011)Le groupe américain OK Go n'est pas très connu, et sa notoriété n'est pas due à sa musique. Le quatuor s'est fait connaitre grâce à ses clips qui ont buzzés sur le net. En ce sens, ils avaient entièrement leur place dans ma liste.
Si le clip ci-dessus vous a plu / interloqué / surpris, je vous propose 2 autres de leurs vidéos qui ont aussi été remarquées sur internet grâce à leur mise en scène : le clip des tapis roulants, celui des chiens.
Après les Scopitones dans les années 1960 et 1970, puis les clips des années 1980 à 2000, quels seront les prochains formats des vidéos musicales ?
Après les grosses machines dans les cafés, puis les télévisions, les prochaines vidéos seront certainement liées au web et aux smartphones... Un contact permanent avec le monde, et donc les artistes, devrait amener à des vidéos plus personnelles (qui apparaissent par exemple sous la forme de sessions acoustiques).
Jeunes cinéastes mélomanes : c'est le moment de créer un nouveau format !
Et vous, comment voyez-vous l'univers visuel des chansons dans 5-10 ans ?
jeudi 8 septembre 2011
Marisa Monte - Universo Ao Meu Redor
© Schmid Christophe - Shutterstock
Post-it collé vite fait sur le frigo, pour ne pas avoir le blues du voyageur (celui du retour de vacances).
Aujourd'hui, je vous emmène donc profiter du soleil brésilien. Et c'est la belle Marisa Monte qui partage son pays avec "Universo Ao Meu Redor".
lundi 29 août 2011
Devinettes visuelles
Viktor Hertz, graphiste de son état, nous fait partager de belles images minimalistes.
Ce qui nous intéresse sur ce blog c'est la musique, mais sachez qu'il a aussi résumé graphiquement des films et c'est vraiment réussi.
Pour en (sa)voir plus, vous pouvez vous rendre sur son flickr et fouiller parmi tous ses dossiers.
Petit jeu donc : devinez à quelle chanson correspondent les 5 images ci-dessous.
Notez que si vous voulez vraiment chercher, ne descendez pas plus bas que l'inscription "On s'arrête ici ". En dessous se trouve la réponse.
Un indice chez vous : tout les titres sont en anglais (mais anglais basique, rassurez-vous).
<===== On s'arrête ici !
<===== On s'arrête ici !
<===== On s'arrête ici !
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<===== On s'arrête ici !
Ce qui nous intéresse sur ce blog c'est la musique, mais sachez qu'il a aussi résumé graphiquement des films et c'est vraiment réussi.
Pour en (sa)voir plus, vous pouvez vous rendre sur son flickr et fouiller parmi tous ses dossiers.
Petit jeu donc : devinez à quelle chanson correspondent les 5 images ci-dessous.
Notez que si vous voulez vraiment chercher, ne descendez pas plus bas que l'inscription "On s'arrête ici ". En dessous se trouve la réponse.
Un indice chez vous : tout les titres sont en anglais (mais anglais basique, rassurez-vous).
<===== On s'arrête ici !
<===== On s'arrête ici !
<===== On s'arrête ici !
<===== On s'arrête ici !
<===== On s'arrête ici !
Si jamais les images ne se sont pas affichées, sachez tout de même que les titres suivants étaients représentés :
- Don't Speak - No Doubt
- Around The World - Daft Punk
- Where is My Mind ? - Pixies
- Highway to Hell - AC/DC
- House of the Rising Sun - The Animals
dimanche 28 août 2011
Des nouveautés sur le blog !
C'est bientôt la rentrée, le temps des cahiers vierges, des cartables pas encore usés, des compas neufs et autres accessoires scolaires.
Et le blog lui aussi doit parader avec ses nouveaux outils !
J'ai donc rajouter 2 petits gadgets dans la colonne de droite : le Top du Mois (c'est à dire les billets les plus consultés les 30 derniers jours) et l'Enquête.
Le Top du Mois vous permettra de ne pas passer à côté des post-it les plus recherchés et lus en ce moment. Rien de révolutionnaire, mais ça peut servir...
En ce qui concerne l'Enquête...
...c'est un outil que je cherchais depuis un petit moment.
Oui, je suis curieuse. Alors j'aimerais bien connaitre quelques uns de vos petits secrets musicaux.
Oui, je sais, "cela ne nous regarde pas", mais quand même !
Vous pouvez répondre au sondage (ça ne vous prendra qu'une minute, et aucun renseignement personnel n'est requis) en cliquant sur le bouton jaune "Participez au sondage" dans la colonne de gauche, ou bien en cliquant ici.
Allez, je me jette à l'eau et je réponds moi aussi au sondage !
Le problème, c'est que je n'ai pas qu'un seul souvenir qui me revient en tête... Difficile de choisir...
- Beirut et son titre "A Sunday Smile" : la chanson qui m'a le plus touchée, qui m'a fait pleurer plus d'une fois (mais je compte ça quand même dans les bons souvenirs).
- chacune des découvertes musicales que je fais au hasard des rencontres, au cours d'un festival, ou au gré des liens internet (et sur le net, j'aime particulièrement le sentiment d'avoir trouvé quelqu'un que personne ne connait encore).
- et en concert, j'aime les duos inédits dans les festivals, entre 2 personnes qui se connaissent bien mais n'ont jamais enregistré un titre ensemble, qui sont là le même soir au même endroit, et qui ont juste envie de s'amuser, sans avoir beaucoup répété.
Voilà pour mes souvenirs marquants.
Maintenant, c'est à vous !
Et le blog lui aussi doit parader avec ses nouveaux outils !
J'ai donc rajouter 2 petits gadgets dans la colonne de droite : le Top du Mois (c'est à dire les billets les plus consultés les 30 derniers jours) et l'Enquête.
Le Top du Mois vous permettra de ne pas passer à côté des post-it les plus recherchés et lus en ce moment. Rien de révolutionnaire, mais ça peut servir...
En ce qui concerne l'Enquête...
...c'est un outil que je cherchais depuis un petit moment.
Oui, je suis curieuse. Alors j'aimerais bien connaitre quelques uns de vos petits secrets musicaux.
Oui, je sais, "cela ne nous regarde pas", mais quand même !
Vous pouvez répondre au sondage (ça ne vous prendra qu'une minute, et aucun renseignement personnel n'est requis) en cliquant sur le bouton jaune "Participez au sondage" dans la colonne de gauche, ou bien en cliquant ici.
Allez, je me jette à l'eau et je réponds moi aussi au sondage !
Le problème, c'est que je n'ai pas qu'un seul souvenir qui me revient en tête... Difficile de choisir...
- Beirut et son titre "A Sunday Smile" : la chanson qui m'a le plus touchée, qui m'a fait pleurer plus d'une fois (mais je compte ça quand même dans les bons souvenirs).
- chacune des découvertes musicales que je fais au hasard des rencontres, au cours d'un festival, ou au gré des liens internet (et sur le net, j'aime particulièrement le sentiment d'avoir trouvé quelqu'un que personne ne connait encore).
- et en concert, j'aime les duos inédits dans les festivals, entre 2 personnes qui se connaissent bien mais n'ont jamais enregistré un titre ensemble, qui sont là le même soir au même endroit, et qui ont juste envie de s'amuser, sans avoir beaucoup répété.
Voilà pour mes souvenirs marquants.
Maintenant, c'est à vous !
samedi 27 août 2011
Scopitones...
Depuis que j'en parlais, voici enfin le post-it sur les Scopitones.
Enfin, plutôt une copie double grands carreaux qu'un petit post-it...
C'était au temps des yéyés, du magazine "Salut les Copains" et de l'émission "Age tendre et tête de bois". C'était les années 1960.
Pour les plus jeunes qui n'ont pas connu cette époque (d'ailleurs, moi non plus), voilà de quoi éclairer vos lanternes sur la saga des Scopitones en France.
NB : pour cet historique, j'ai pris beaucoup de notes sur le site scopitone.free.fr. Merci à eux de partager leurs connaissances.
Les Scopitones sont un genre de juke-box à images que l'on trouvait dans les cafés dans les années 1960. Petite révolution : les "clips" diffusés étaient en couleur, alors que la télévision familiale a progressivement eu accès à ces nouvelles teintes seulement à partir de 1967.
Un charme naïf se dégage de ces vidéos, aux titres improbables, aux effets kitchs et aux images rougies par le temps.
A l'époque, 1 franc permettait de choisir un titre, et d'en faire profiter par la même occasion toute l'assemblée.
Chaque appareil contenait 36 films au format 16mm, souvent en faible qualité (par comparaison avec la HD actuelle) car l'écran n'était pas bien grand... Pour l'époque, les scopitones mettaient quand même la barre très haute au niveau du son et de l'image.
Par manque de budget, la mise en scène était assez sommaire...
Du coup, cela ressemble souvent -avec la qualité d'images que l'on connait maintenant- à des films faits à la maison, en famille, avec 3 bouts de ficelle. Et quelquefois, les scopitones sont travaillés, originaux et restent gravés en mémoire. Notez d'ailleurs que de futurs grands réalisateurs sont passés par la case "scopitones" à leurs débuts : c'est le cas de Claude Lelouch qui a tourné "Belles, belles, belles" de Claude François en 1962.
Dans les années 1970, les choix industriels des fabricants de Scopitones et l'augmentation des émissions TV musicales mettront fin à ces appareils dans les cafés.
Une seconde vie attend les machines. Elles sont alors utilisées dans les bars de l'immigration maghrébine pour remettre du baume aux cœurs des travailleurs fatigués, avec un nouveau catalogue de chansons plus orientales (que vous avez pu redécouvrir récemment avec le projet "Origines Controlées" des frères Mouss et Hakim Amokrane, du groupe Zebda). Idir, Mohamed Mazouni, Noura et Kamel Hamadi, Oukil Amar ou Slimane Azem sont autant de chanteurs de l'exil.
Voici le titre "Zwits Rwits" d'Idir, en 1976.
Je ferme la parenthèse sur les scopitones du Maghreb et du Moyen-Orient car je n'ai pas assez de connaissances pour développer cette partie (mais je suis toujours en quête de nouvelles informations, si vous en connaissez un peu plus).
En ce qui concerne la chanson française, de nombreux scopitones ont été tournés : impossible de tous vous les montrer. Voici les vidéos à ne pas rater d'après moi (par ordre chronologique, parce que je n'arrive pas à les classer) :
"Itsi Bitsi Petit Bikini" de Richard Anthony, en 1960
Un des plus anciens, mais des plus réussis.
"Mon Truc en Plumes" de Zizi Jeanmaire, en 1961
"Le Jazz et la Java" de Claude Nougaro, en 1962
Aussi réussi visuellement que "Itsi Bitsi Petit Bikini", avec tout le talent de Nougaro pour les paroles et la musique.
"Les Playboys" de Jacques Dutronc, en 1966
Tout l'humour sérieux et charmeur de Dutronc dans cette vidéo...
"Le Telefon" de Nino Ferrer, en 1967
"2 minutes 35 de Bonheur" de Sylvie Vartan et Carlos, en 1967
Des effets spéciaux vraiment kitch !
Enfin, comment finir ce "Best Of Scopitones" sans la mythique "Harley Davidson" de Brigitte Bardot, en 1967
En vrac, d'autres scopitones plus ou moins célèbres :
1960 : Boby Lapointe - Aragon et Castille
1961 : Jacques Brel - Madeleine
1963 : Sheila - L'école est finie
1964 : France Gall - Laisse tomber les filles
1964 : Henri Salvador - Zorro est arrivé
1965 : Christophe - Les Marionnettes
1966 : Johnny Hallyday - Noir c'est Noir
1966 : Pierre Perret - Les Jolies Colonies de Vacances
1968 : Sandie Shaw - Le Temps des Fleurs
1968 : Serge Gainsbourg & Brigitte Bardot - Comic Strip
1969 : Michel Delpech - Wight is Wight
Enfin, plutôt une copie double grands carreaux qu'un petit post-it...
C'était au temps des yéyés, du magazine "Salut les Copains" et de l'émission "Age tendre et tête de bois". C'était les années 1960.
Pour les plus jeunes qui n'ont pas connu cette époque (d'ailleurs, moi non plus), voilà de quoi éclairer vos lanternes sur la saga des Scopitones en France.
NB : pour cet historique, j'ai pris beaucoup de notes sur le site scopitone.free.fr. Merci à eux de partager leurs connaissances.
Les Scopitones sont un genre de juke-box à images que l'on trouvait dans les cafés dans les années 1960. Petite révolution : les "clips" diffusés étaient en couleur, alors que la télévision familiale a progressivement eu accès à ces nouvelles teintes seulement à partir de 1967.
Un charme naïf se dégage de ces vidéos, aux titres improbables, aux effets kitchs et aux images rougies par le temps.
A l'époque, 1 franc permettait de choisir un titre, et d'en faire profiter par la même occasion toute l'assemblée.
Chaque appareil contenait 36 films au format 16mm, souvent en faible qualité (par comparaison avec la HD actuelle) car l'écran n'était pas bien grand... Pour l'époque, les scopitones mettaient quand même la barre très haute au niveau du son et de l'image.
Par manque de budget, la mise en scène était assez sommaire...
Du coup, cela ressemble souvent -avec la qualité d'images que l'on connait maintenant- à des films faits à la maison, en famille, avec 3 bouts de ficelle. Et quelquefois, les scopitones sont travaillés, originaux et restent gravés en mémoire. Notez d'ailleurs que de futurs grands réalisateurs sont passés par la case "scopitones" à leurs débuts : c'est le cas de Claude Lelouch qui a tourné "Belles, belles, belles" de Claude François en 1962.
Dans les années 1970, les choix industriels des fabricants de Scopitones et l'augmentation des émissions TV musicales mettront fin à ces appareils dans les cafés.
Une seconde vie attend les machines. Elles sont alors utilisées dans les bars de l'immigration maghrébine pour remettre du baume aux cœurs des travailleurs fatigués, avec un nouveau catalogue de chansons plus orientales (que vous avez pu redécouvrir récemment avec le projet "Origines Controlées" des frères Mouss et Hakim Amokrane, du groupe Zebda). Idir, Mohamed Mazouni, Noura et Kamel Hamadi, Oukil Amar ou Slimane Azem sont autant de chanteurs de l'exil.
Voici le titre "Zwits Rwits" d'Idir, en 1976.
Je ferme la parenthèse sur les scopitones du Maghreb et du Moyen-Orient car je n'ai pas assez de connaissances pour développer cette partie (mais je suis toujours en quête de nouvelles informations, si vous en connaissez un peu plus).
En ce qui concerne la chanson française, de nombreux scopitones ont été tournés : impossible de tous vous les montrer. Voici les vidéos à ne pas rater d'après moi (par ordre chronologique, parce que je n'arrive pas à les classer) :
"Itsi Bitsi Petit Bikini" de Richard Anthony, en 1960
Un des plus anciens, mais des plus réussis.
"Mon Truc en Plumes" de Zizi Jeanmaire, en 1961
"Le Jazz et la Java" de Claude Nougaro, en 1962
Aussi réussi visuellement que "Itsi Bitsi Petit Bikini", avec tout le talent de Nougaro pour les paroles et la musique.
"Les Playboys" de Jacques Dutronc, en 1966
Tout l'humour sérieux et charmeur de Dutronc dans cette vidéo...
"Le Telefon" de Nino Ferrer, en 1967
"2 minutes 35 de Bonheur" de Sylvie Vartan et Carlos, en 1967
Des effets spéciaux vraiment kitch !
Enfin, comment finir ce "Best Of Scopitones" sans la mythique "Harley Davidson" de Brigitte Bardot, en 1967
En vrac, d'autres scopitones plus ou moins célèbres :
1960 : Boby Lapointe - Aragon et Castille
1961 : Jacques Brel - Madeleine
1963 : Sheila - L'école est finie
1964 : France Gall - Laisse tomber les filles
1964 : Henri Salvador - Zorro est arrivé
1965 : Christophe - Les Marionnettes
1966 : Johnny Hallyday - Noir c'est Noir
1966 : Pierre Perret - Les Jolies Colonies de Vacances
1968 : Sandie Shaw - Le Temps des Fleurs
1968 : Serge Gainsbourg & Brigitte Bardot - Comic Strip
1969 : Michel Delpech - Wight is Wight
Staff Benda Bilili - Kuluna (live)
"Staff Benda Bilili ! Très très fort !"
Ce cri retentit à chacun de leurs concerts comme un leitmotiv. Et pour cause...
Le Staff, c'est avant tout un enthousiasme à toute épreuve. Malgré la polio qui a rendu la plupart de ses musiciens paraplégiques, malgré la pauvreté, et malgré tout les pépins qu'ils ont endurés à Kinshasa, vous ne verrez pas de personnes plus heureuses !
Staff Benda Bilili signifie "regarder au-delà des apparences" et la chose est aisée car dans la vie comme sur scène, le handicap est la dernière de leurs préoccupations ce qui fait qu'il en devient complètement invisible ! Je n'exagère pas ! Il leur reste la tête et les bras, et ça parait laaaargement suffisant pour vivre normalement et mettre le feu sur scène.
Vraiment.
Pour faire l'expérience du Staff Benda Bilili, je vous recommande 2 voies : les voir sur scène bien sûr, ou regarder le documentaire "Benda Bilili".
Il existe bien sûr des voies alternatives (dont Post-it sur la Platine !), mais toutes devraient vous mener à la même conclusion : pour quand est prévu le prochain concert du Staff ?
Avant d'écouter un de leurs titres, un petit mot sur le documentaire "Benda Bilili" de Renaud Barret et Florent de La Tullaye, qui est une véritable pépite !
Pour vous donner une idée de sa qualité, il fut le film d'ouverture de la Quinzaine des Réalisateurs au festival de Cannes en 2010, et a été nommé dans la catégorie Meilleur Film Documentaire aux Césars 2011.
Alors qu'ils tournent un documentaire sur la musique des rues de Kinshasa au Congo, les réalisateurs rencontrent le Staff Benda Bilili et décident de les suivre et de leur faire enregistrer un album. Nous suivons donc les musiciens dans leur vie quotidienne et artistique, au gré de nombreuses surprises (bonnes ou mauvaises), des répétitions aux séances d'enregistrement, et jusqu'à leurs premières scènes en Europe.
On y voit aussi la découverte du jeune Roger, joueur de satongé, qui impressionne le leader Ricky avec ses solos inédits issus d'un instrument qui ne l'est pas moins.
Le satongé est fabriqué avec une boite de conserve, un morceau de bois, et une seule corde de guitare.
On peut dire que c'est rudimentaire, mais le son qui en sort est justement l'originalité du groupe.
Vous ressortirez du film le sourire aux lèvres, plein d'espoir et avec une pêche d'enfer. Imaginez que dans les salles de cinéma, les gens applaudissaient à la fin du film, discutaient tous ensemble de ce qu'ils venaient de voir et avaient un instant changé leur vision de la vie.
Comme le résume Renaud Barret, "au Congo, tout est dramatique, mais ce n'est absolument pas grave". Voilà la philosophie de ce film.
Revenons maintenant à la musique.
La première scène du Staff Benda Bilili en France (et il me semble en Europe) est celle du festival des Eurockéennes de Belfort en 2009. Ils y jouent leur avenir.
Voici un extrait du film à l'arrivée du Staff aux Eurock' (notez la détermination du groupe, mais aussi son humour).
Et maintenant, regardez le résultat de ce briefing.
Le Staff Benda Bilili met le feu sur scène avec leur chanson "Kuluna" ! Et l'improbable se réalise : ils dansent plus longtemps, plus forts et plus énergiquement que les valides !
Vous remarquerez à 2'47" le petit coup d'oeil de Ricky, le leader, qu'on pourrait interpréter par "OK, je vous ai dit de tout donner, mais faut arrêtez de se rouler par terre pour les solos et de descendre de son fauteuil pour danser là !".
Je ne sais pas si j'ai pu vous faire passer l'émotion que j'ai ressenti en voyant le film, puis en les voyant sur scène, ni si je vous aurai convaincu...
Mais si c'est le cas, et même si la qualité ne sera pas aussi bonne en vidéo qu'en vrai, vous pouvez regarder un concert entier du Staff ici lors de leur passage aux Nuits du Sud de Vence le 23 juillet 2011 (attention, la vidéo n'est disponible sur Arte Live Web que jusqu'au 22 janvier 2012).
Ce cri retentit à chacun de leurs concerts comme un leitmotiv. Et pour cause...
Le Staff, c'est avant tout un enthousiasme à toute épreuve. Malgré la polio qui a rendu la plupart de ses musiciens paraplégiques, malgré la pauvreté, et malgré tout les pépins qu'ils ont endurés à Kinshasa, vous ne verrez pas de personnes plus heureuses !
Staff Benda Bilili signifie "regarder au-delà des apparences" et la chose est aisée car dans la vie comme sur scène, le handicap est la dernière de leurs préoccupations ce qui fait qu'il en devient complètement invisible ! Je n'exagère pas ! Il leur reste la tête et les bras, et ça parait laaaargement suffisant pour vivre normalement et mettre le feu sur scène.
Vraiment.
Pour faire l'expérience du Staff Benda Bilili, je vous recommande 2 voies : les voir sur scène bien sûr, ou regarder le documentaire "Benda Bilili".
Il existe bien sûr des voies alternatives (dont Post-it sur la Platine !), mais toutes devraient vous mener à la même conclusion : pour quand est prévu le prochain concert du Staff ?
Avant d'écouter un de leurs titres, un petit mot sur le documentaire "Benda Bilili" de Renaud Barret et Florent de La Tullaye, qui est une véritable pépite !
Pour vous donner une idée de sa qualité, il fut le film d'ouverture de la Quinzaine des Réalisateurs au festival de Cannes en 2010, et a été nommé dans la catégorie Meilleur Film Documentaire aux Césars 2011.
Alors qu'ils tournent un documentaire sur la musique des rues de Kinshasa au Congo, les réalisateurs rencontrent le Staff Benda Bilili et décident de les suivre et de leur faire enregistrer un album. Nous suivons donc les musiciens dans leur vie quotidienne et artistique, au gré de nombreuses surprises (bonnes ou mauvaises), des répétitions aux séances d'enregistrement, et jusqu'à leurs premières scènes en Europe.
On y voit aussi la découverte du jeune Roger, joueur de satongé, qui impressionne le leader Ricky avec ses solos inédits issus d'un instrument qui ne l'est pas moins.
Le satongé est fabriqué avec une boite de conserve, un morceau de bois, et une seule corde de guitare.
On peut dire que c'est rudimentaire, mais le son qui en sort est justement l'originalité du groupe.
Vous ressortirez du film le sourire aux lèvres, plein d'espoir et avec une pêche d'enfer. Imaginez que dans les salles de cinéma, les gens applaudissaient à la fin du film, discutaient tous ensemble de ce qu'ils venaient de voir et avaient un instant changé leur vision de la vie.
Comme le résume Renaud Barret, "au Congo, tout est dramatique, mais ce n'est absolument pas grave". Voilà la philosophie de ce film.
Revenons maintenant à la musique.
La première scène du Staff Benda Bilili en France (et il me semble en Europe) est celle du festival des Eurockéennes de Belfort en 2009. Ils y jouent leur avenir.
Voici un extrait du film à l'arrivée du Staff aux Eurock' (notez la détermination du groupe, mais aussi son humour).
Et maintenant, regardez le résultat de ce briefing.
Le Staff Benda Bilili met le feu sur scène avec leur chanson "Kuluna" ! Et l'improbable se réalise : ils dansent plus longtemps, plus forts et plus énergiquement que les valides !
Vous remarquerez à 2'47" le petit coup d'oeil de Ricky, le leader, qu'on pourrait interpréter par "OK, je vous ai dit de tout donner, mais faut arrêtez de se rouler par terre pour les solos et de descendre de son fauteuil pour danser là !".
Je ne sais pas si j'ai pu vous faire passer l'émotion que j'ai ressenti en voyant le film, puis en les voyant sur scène, ni si je vous aurai convaincu...
Mais si c'est le cas, et même si la qualité ne sera pas aussi bonne en vidéo qu'en vrai, vous pouvez regarder un concert entier du Staff ici lors de leur passage aux Nuits du Sud de Vence le 23 juillet 2011 (attention, la vidéo n'est disponible sur Arte Live Web que jusqu'au 22 janvier 2012).
jeudi 18 août 2011
Readymade FC feat. Yaël Naïm - The Only One
Ce n'est pas encore les vacances, mais on peut dire que j'ai (beaucoup trop) ralenti dans le collage de post-it sur ce blog.
(Au passage, est-ce que vous faites la guerre des post-it au bureau ?
Fin de la parenthèse.
J'ai toujours dans mes brouillons un post-it qui traitera des scopitones, et quelques autres assez divers. Le problème, c'est qu'ils sont trop gourmands en temps de recherche pour que je m'y penche tout de suite.
Donc aujourd'hui, un rapide post pour vous permettre d'écouter un titre datant de 2005 : "The Only One", où vous pourrez entendre la douce voix de Yaël Naïm sur une musique du Readymade FC (alias Jean-Philippe Verdin). Ce morceau est extrait de l'album "Babilonia".
Écoutez, mais surtout regardez car le clip est extrêmement bien construit.
Avec des paroles naïves, une mélodie qui parait simpliste mais qui est très travaillée, "The Only One" est réellement bien mis en image, dans un univers enfantin et pourtant recherché.
Chic et frais. Intelligent et reposant.
(Au passage, est-ce que vous faites la guerre des post-it au bureau ?
Fin de la parenthèse.
J'ai toujours dans mes brouillons un post-it qui traitera des scopitones, et quelques autres assez divers. Le problème, c'est qu'ils sont trop gourmands en temps de recherche pour que je m'y penche tout de suite.
Donc aujourd'hui, un rapide post pour vous permettre d'écouter un titre datant de 2005 : "The Only One", où vous pourrez entendre la douce voix de Yaël Naïm sur une musique du Readymade FC (alias Jean-Philippe Verdin). Ce morceau est extrait de l'album "Babilonia".
Écoutez, mais surtout regardez car le clip est extrêmement bien construit.
Avec des paroles naïves, une mélodie qui parait simpliste mais qui est très travaillée, "The Only One" est réellement bien mis en image, dans un univers enfantin et pourtant recherché.
Chic et frais. Intelligent et reposant.
jeudi 28 juillet 2011
Claude Nougaro - Tu verras
La chanson du jour, celle que j'ai gardée en tête des heures durant, fait son grand retour avec le titre "Tu Verras" du toulousain Claude Nougaro.
La vidéo que je soumets à vos yeux et vos oreilles est un extrait de l'émission "Numéro 1" des Carpentier, diffusée sur TF1 le 29 avril 1978.
Contrairement à ce qu'en dit Bénabar dans sa chanson "Maritie et Gilbert Carpentier"(...quelques décors pour faire Broadway, un réverbère, un cabaret, un faux saloon c'est l'Amérique, et des trucages préhistoriques...), le décor est cette fois très sobre pour recevoir l'interprétation sans fard de Nougaro.
Au passage, je vous invite à aller fouiller dans les archives de l'INA (Institut National de l'Audiovisuel), qui m'a permis de trouver cette vidéo : vous y trouverez à coup sûr des trésors !
Une dernière info avant de vous laisser vagabonder sur le net : "Tu Verras" est une reprise du titre brésilien "O Que Sera" de Chico Buarque (ici en duo avec Milton Nascimento en 1976), ce qui explique son rythme bossa-nova.
La vidéo que je soumets à vos yeux et vos oreilles est un extrait de l'émission "Numéro 1" des Carpentier, diffusée sur TF1 le 29 avril 1978.
Contrairement à ce qu'en dit Bénabar dans sa chanson "Maritie et Gilbert Carpentier"(...quelques décors pour faire Broadway, un réverbère, un cabaret, un faux saloon c'est l'Amérique, et des trucages préhistoriques...), le décor est cette fois très sobre pour recevoir l'interprétation sans fard de Nougaro.
Au passage, je vous invite à aller fouiller dans les archives de l'INA (Institut National de l'Audiovisuel), qui m'a permis de trouver cette vidéo : vous y trouverez à coup sûr des trésors !
Une dernière info avant de vous laisser vagabonder sur le net : "Tu Verras" est une reprise du titre brésilien "O Que Sera" de Chico Buarque (ici en duo avec Milton Nascimento en 1976), ce qui explique son rythme bossa-nova.
mardi 26 juillet 2011
Mazzy Star - Fade Into You
Un peu de repos au milieu de ces longs posts.
Je vous propose aujourd’hui l'envoutant "Fade Into You" du groupe Mazzy Star, sorti en 1993 sur l'album "So Tonight That I Might See".
Vous reconnaitrez (ou découvrirez) la guitare de David Roback et surtout la voix planante de Hope Sandoval.
Je vous propose aujourd’hui l'envoutant "Fade Into You" du groupe Mazzy Star, sorti en 1993 sur l'album "So Tonight That I Might See".
Vous reconnaitrez (ou découvrirez) la guitare de David Roback et surtout la voix planante de Hope Sandoval.
lundi 25 juillet 2011
5 versions de "(I can't get no) Satisfaction"
Encore un post à plusieurs vidéos ! J'espère que vous avez plus de 3 min devant vous...
Le titre "(I can't get no) Satisfaction" a fait l'objet de nombreuses reprises. Et toutes celles que je connais sont excellentes, preuve que le morceau était de qualité dès l'écriture et la composition, sans même avoir besoin d'arrangements.
En parlant de la naissance de la chanson, vous devez savoir qu'elle est due aux 2 leaders des Rolling Stones : Mick Jagger pour les paroles et Keith Richards pour la musique. L'histoire dit que ce dernier se réveilla en pleine nuit avec la mélodie en tête, qu'il prit sa guitare, enregistra le riff légendaire de la chanson, et se rendormit (sans arrêter l'enregistrement, qui contenait donc quelques ronflements !).
Un enregistreur qui aurait pu servir à Keith Richards dans la nuit...
Copyright: www.radiophile.com
Je vous propose 5 versions différentes de ce titre : à vous de choisir votre préférée ou de m'en proposer de nouvelles !
La version originale, par les Rolling Stones (sortie en single le 5 juin 1965, puis sur l'album "Out of our Heads")
Voici maintenant une interprétation d'Otis Redding, en live en 1966.
Il chanta "Satisfaction" peu de temps après les Rolling Stones puisqu'il l'a enregistré sur l'album "Otis Blue / Otis Redding Sings Soul" sorti le 15 septembre 1965 soit 3 mois après la sortie du single des Stones.
Une version d'Aretha Franklin (reprise en 1967):
Ensuite, on saute quelques années pour arriver à un magnifique mais déroutant duo. Quand Bjork et PJ Harvey reprennent "Satisfaction" aux Brit Awards en 1994 (jamais enregistré)...
Et enfin, une version pour laquelle j'ai eu beaucoup de mal à savoir si c'était la chanson des Rolling Stones ou un morceau original : la sensuelle et envoutante reprise de "Satisfaction" par Cat Power (enregistrée en 2000 sur l'album "The Covers Record").
Le titre "(I can't get no) Satisfaction" a fait l'objet de nombreuses reprises. Et toutes celles que je connais sont excellentes, preuve que le morceau était de qualité dès l'écriture et la composition, sans même avoir besoin d'arrangements.
En parlant de la naissance de la chanson, vous devez savoir qu'elle est due aux 2 leaders des Rolling Stones : Mick Jagger pour les paroles et Keith Richards pour la musique. L'histoire dit que ce dernier se réveilla en pleine nuit avec la mélodie en tête, qu'il prit sa guitare, enregistra le riff légendaire de la chanson, et se rendormit (sans arrêter l'enregistrement, qui contenait donc quelques ronflements !).
Un enregistreur qui aurait pu servir à Keith Richards dans la nuit...
Copyright: www.radiophile.com
Je vous propose 5 versions différentes de ce titre : à vous de choisir votre préférée ou de m'en proposer de nouvelles !
La version originale, par les Rolling Stones (sortie en single le 5 juin 1965, puis sur l'album "Out of our Heads")
Voici maintenant une interprétation d'Otis Redding, en live en 1966.
Il chanta "Satisfaction" peu de temps après les Rolling Stones puisqu'il l'a enregistré sur l'album "Otis Blue / Otis Redding Sings Soul" sorti le 15 septembre 1965 soit 3 mois après la sortie du single des Stones.
Une version d'Aretha Franklin (reprise en 1967):
Ensuite, on saute quelques années pour arriver à un magnifique mais déroutant duo. Quand Bjork et PJ Harvey reprennent "Satisfaction" aux Brit Awards en 1994 (jamais enregistré)...
Et enfin, une version pour laquelle j'ai eu beaucoup de mal à savoir si c'était la chanson des Rolling Stones ou un morceau original : la sensuelle et envoutante reprise de "Satisfaction" par Cat Power (enregistrée en 2000 sur l'album "The Covers Record").
samedi 23 juillet 2011
Le Club des 27
Le Club des 27 compte parmi ses membres tous les chanteurs et musiciens influents morts à 27 ans. La plupart sont morts de leurs excès, d'autres de façon brutale.
Ce club est entouré d'un genre de superstition pour les rockstars qui est, vous l'aurez compris, celle de mourir à l'âge de 27 ans et ainsi rejoindre le temple des martyrs du Rock.
En fait, j'ai eu l'idée de ce post hier en écoutant Janis Joplin.
Il me semblait qu'à notre époque, personne ne pouvait avoir influencé la musique en mourant aussi jeune que les Jimi Hendrix, Janis Joplin, ou même Otis Redding (qui a été refoulé aux portes du Club des 27 à quelques mois près). Car on parle d'eux bien après leur mort, et leur popularité ne se mesure pas à un seul titre mais à un ensemble de morceaux, d'anecdotes.
Et en me creusant les méninges, j'ai pensé qu'Amy Winehouse avait le profil : elle a marqué durablement (à mon avis) la soul music et elle avait un mode de vie plutôt Rock'n Roll (entre alcool, drogues, rehab et prison). De plus, même si je n'étais pas sûre de son âge, elle avait l'air "dans les temps". Je pensais donc sa mort prochaine.
Et croyez-moi ou non : là, l'actu me rattrape...
J'étais en train de vous préparer un post-it sur les Scopitones (qui arrivera très bientôt donc) lorsqu'on m'a annoncé la mort d'Amy Winehouse.
J'avance donc un peu la publication de ce post-it consacré au Club des 27.
Voici, par ordre chronologique, les principaux membres de ce club (vous remarquerez que l'année 1970 a été particulièrement ravageuse).
Robert Johnson (1911 - 1938)
Guitariste de blues qui a inspiré les plus grands : Hendrix, Clapton, Dylan...
La légende dit qu'il a passé un pacte avec le diable pour devenir un virtuose de la guitare. Il laisse à sa mort 29 chansons seulement, mais qui ont influencé de nombreux artistes.
Les circonstances de son décès n'ont jamais été éclaircies : empoisonné par un homme jaloux ou mort suite à une maladie (syphilis, pneumonie) ?
Bien sûr, ce n'est pas un clip vidéo d'époque pour ce "Sweet Home Chicago"
Brian Jones (1942 - 1969)
Fondateur des Rolling Stones, dont il a été guitariste et multi-instrumentiste (cithare, marimba, saxo...) de 1962 à 1969.
Arrêté à plusieurs reprises pour possession de drogues, père de 6 enfants conçus avec 6 femmes différentes, sa vie a suivi le letmotiv "Sex, Drugs & Rock'n Roll".
Il a été retrouvé mort noyé dans sa piscine, sous l'emprise de drogues et d'alcool. Une autre hypothèse affirme qu'il aurait été assassiné.
Avec les Rolling Stones, Brian Jones joue sur cette vidéo de "Lady Jane" du dulcimer (sorte de cithare posée sur ses genoux)
Alan Wilson (1943 - 1970)
Co-fondateur du groupe Canned Heat, chanteur, guitariste et harmoniciste.
Il aurait succombé à une overdose, même si des théories de suicide ont été avancées (il avait déjà essayé de mettre fin à ses jours auparavant).
Alan Wilson est sur cette vidéo live de "On The Road Again" à l'harmonica et au chant, en 1970.
Jimi Hendrix (1942 - 1970)
Chanteur et génie de la guitare électrique, fondateur du Jimi Hendrix Experience. Il n'a publié de son vivant que 3 albums studios : "Are you Experienced", "Axis : Bold as Love" et "Electric Ladyland".
Comme ses camarades de l'époque Woodstock, il use et abuse d'alcool et de drogues, notamment le LSD.
Il meurt étouffé dans son vomi sous l'effet d'un cocktail drogue-alcool-médicaments, et la thèse d'un meurtre a été évoquée.
Jimi Hendrix en live sur "Hey Joe", solo de guitare avec les dents inclus.
Janis Joplin (1943 - 1970)
Chanteuse blues qui s'est distinguée par sa voix rauque. 4 albums de son vivant.
Rebelle, libérée, elle brûle la vie par les deux bouts. Elle consomme du speed, de l'héroïne, et bien sûr sa boisson favorite : le Southern Comfort, liqueur de Louisiane à base de whisky et de pêches.
Elle meurt d'une overdose d'héroïne à la fin de l'enregistrement de son album "Pearl", deux semaines après la mort de Jimi Hendrix. Conformément à ses dernières volontés, ses amis burent à sa santé sa dernière tournée (posthume).
Janis Joplin en live en 1970 à Toronto, sur "Cry baby"
Jim Morrison (1943 - 1971)
Chanteur et leader du groupe rock The Doors de 1965 à 1971 avec lequel il enregistra 6 albums studios.
Lui aussi profite de la vie, consomme du LSD et de l'alcool de façon excessive. Il aura quelques problèmes avec la justice et sera reconnu coupable "d'outrage aux bonnes moeurs" et "d'exhibition indécente".
Engagé, mystique, sa réputation de poète maudit devient une légende lorsqu'il meurt dans des circonstances obscures. La version la plus répandue étant que Jim Morrison est mort d'une crise cardiaque dans sa baignoire.
Jim Morrison et The Doors interprètent "Back Door Man" en 1969.
Ron "Pigpen" McKernan (1945 - 1973)
Fondateur du groupe Grateful Dead, dont il fut le chanteur, clavier et harmoniciste de 1965 à 1973.
Il est mort d'une hémorragie digestive, suite à ses problèmes hépatiques héréditaires aggravés par l'abus d'alcool.
Pigpen et Grateful Dead sur le blues "Next Time to See Me", en 1972 à Copenhague.
Dave Alexander (1947 - 1975)
Bassiste du groupe The Stooges dans la 1ère formation, il enregistra sur les 2 premiers albums.
Il fut exclu du groupe en 1970 suite à sa trop grande consommation d'alcool.
Il serait mort d'une pneumonie ou de malnutrition.
Dave Alexander accompagne Iggy Pop pour une des dernières fois lors d'un live endiablé à Cincinnati en 1970.
Kurt Cobain (1967 - 1994)
Chanteur et guitariste du groupe Nirvana de 1987 à 1994, avec qui le grunge a été popularisé. 3 albums studios.
Tout au long de sa vie, la dépression ainsi que des douleurs intenses à l'estomac l'ont suivies. La seule chose qui le soulageait, dit-il, était l'héroïne...
Kurt Cobain est officiellement mort d'un suicide par arme à feu, mais la thèse de l'assassinat a aussi été évoquée.
Kurt Cobain, quelques semaines avant sa mort, joue "Come as you are" avec Nirvana.
Amy Winehouse (1983 - 2011)
Chanteuse dans un style soul ou jazz, old-school. 2 albums studios.
Connu autant pour sa voix et pour son look décalé que pour ses frasques, elle est la dernière à avoir rejoint le club.
Alcoolique et toxicomane, ses nombreux séjours en "rehab" n'auront pas été suffisant à la désintoxiquer.
Les circonstances de sa mort sont (à l'heure où j'écris) encore inconnues.
Cette vidéo de "Back to Black" n'est pas l'une des plus récentes, mais ses dernières prestations n'étaient pas vraiment des plus réussites
Ce club est entouré d'un genre de superstition pour les rockstars qui est, vous l'aurez compris, celle de mourir à l'âge de 27 ans et ainsi rejoindre le temple des martyrs du Rock.
En fait, j'ai eu l'idée de ce post hier en écoutant Janis Joplin.
Il me semblait qu'à notre époque, personne ne pouvait avoir influencé la musique en mourant aussi jeune que les Jimi Hendrix, Janis Joplin, ou même Otis Redding (qui a été refoulé aux portes du Club des 27 à quelques mois près). Car on parle d'eux bien après leur mort, et leur popularité ne se mesure pas à un seul titre mais à un ensemble de morceaux, d'anecdotes.
Et en me creusant les méninges, j'ai pensé qu'Amy Winehouse avait le profil : elle a marqué durablement (à mon avis) la soul music et elle avait un mode de vie plutôt Rock'n Roll (entre alcool, drogues, rehab et prison). De plus, même si je n'étais pas sûre de son âge, elle avait l'air "dans les temps". Je pensais donc sa mort prochaine.
Et croyez-moi ou non : là, l'actu me rattrape...
J'étais en train de vous préparer un post-it sur les Scopitones (qui arrivera très bientôt donc) lorsqu'on m'a annoncé la mort d'Amy Winehouse.
J'avance donc un peu la publication de ce post-it consacré au Club des 27.
Voici, par ordre chronologique, les principaux membres de ce club (vous remarquerez que l'année 1970 a été particulièrement ravageuse).
Robert Johnson (1911 - 1938)
Guitariste de blues qui a inspiré les plus grands : Hendrix, Clapton, Dylan...
La légende dit qu'il a passé un pacte avec le diable pour devenir un virtuose de la guitare. Il laisse à sa mort 29 chansons seulement, mais qui ont influencé de nombreux artistes.
Les circonstances de son décès n'ont jamais été éclaircies : empoisonné par un homme jaloux ou mort suite à une maladie (syphilis, pneumonie) ?
Bien sûr, ce n'est pas un clip vidéo d'époque pour ce "Sweet Home Chicago"
Brian Jones (1942 - 1969)
Fondateur des Rolling Stones, dont il a été guitariste et multi-instrumentiste (cithare, marimba, saxo...) de 1962 à 1969.
Arrêté à plusieurs reprises pour possession de drogues, père de 6 enfants conçus avec 6 femmes différentes, sa vie a suivi le letmotiv "Sex, Drugs & Rock'n Roll".
Il a été retrouvé mort noyé dans sa piscine, sous l'emprise de drogues et d'alcool. Une autre hypothèse affirme qu'il aurait été assassiné.
Avec les Rolling Stones, Brian Jones joue sur cette vidéo de "Lady Jane" du dulcimer (sorte de cithare posée sur ses genoux)
Alan Wilson (1943 - 1970)
Co-fondateur du groupe Canned Heat, chanteur, guitariste et harmoniciste.
Il aurait succombé à une overdose, même si des théories de suicide ont été avancées (il avait déjà essayé de mettre fin à ses jours auparavant).
Alan Wilson est sur cette vidéo live de "On The Road Again" à l'harmonica et au chant, en 1970.
Jimi Hendrix (1942 - 1970)
Chanteur et génie de la guitare électrique, fondateur du Jimi Hendrix Experience. Il n'a publié de son vivant que 3 albums studios : "Are you Experienced", "Axis : Bold as Love" et "Electric Ladyland".
Comme ses camarades de l'époque Woodstock, il use et abuse d'alcool et de drogues, notamment le LSD.
Il meurt étouffé dans son vomi sous l'effet d'un cocktail drogue-alcool-médicaments, et la thèse d'un meurtre a été évoquée.
Jimi Hendrix en live sur "Hey Joe", solo de guitare avec les dents inclus.
Janis Joplin (1943 - 1970)
Chanteuse blues qui s'est distinguée par sa voix rauque. 4 albums de son vivant.
Rebelle, libérée, elle brûle la vie par les deux bouts. Elle consomme du speed, de l'héroïne, et bien sûr sa boisson favorite : le Southern Comfort, liqueur de Louisiane à base de whisky et de pêches.
Elle meurt d'une overdose d'héroïne à la fin de l'enregistrement de son album "Pearl", deux semaines après la mort de Jimi Hendrix. Conformément à ses dernières volontés, ses amis burent à sa santé sa dernière tournée (posthume).
Janis Joplin en live en 1970 à Toronto, sur "Cry baby"
Jim Morrison (1943 - 1971)
Chanteur et leader du groupe rock The Doors de 1965 à 1971 avec lequel il enregistra 6 albums studios.
Lui aussi profite de la vie, consomme du LSD et de l'alcool de façon excessive. Il aura quelques problèmes avec la justice et sera reconnu coupable "d'outrage aux bonnes moeurs" et "d'exhibition indécente".
Engagé, mystique, sa réputation de poète maudit devient une légende lorsqu'il meurt dans des circonstances obscures. La version la plus répandue étant que Jim Morrison est mort d'une crise cardiaque dans sa baignoire.
Jim Morrison et The Doors interprètent "Back Door Man" en 1969.
Ron "Pigpen" McKernan (1945 - 1973)
Fondateur du groupe Grateful Dead, dont il fut le chanteur, clavier et harmoniciste de 1965 à 1973.
Il est mort d'une hémorragie digestive, suite à ses problèmes hépatiques héréditaires aggravés par l'abus d'alcool.
Pigpen et Grateful Dead sur le blues "Next Time to See Me", en 1972 à Copenhague.
Dave Alexander (1947 - 1975)
Bassiste du groupe The Stooges dans la 1ère formation, il enregistra sur les 2 premiers albums.
Il fut exclu du groupe en 1970 suite à sa trop grande consommation d'alcool.
Il serait mort d'une pneumonie ou de malnutrition.
Dave Alexander accompagne Iggy Pop pour une des dernières fois lors d'un live endiablé à Cincinnati en 1970.
Kurt Cobain (1967 - 1994)
Chanteur et guitariste du groupe Nirvana de 1987 à 1994, avec qui le grunge a été popularisé. 3 albums studios.
Tout au long de sa vie, la dépression ainsi que des douleurs intenses à l'estomac l'ont suivies. La seule chose qui le soulageait, dit-il, était l'héroïne...
Kurt Cobain est officiellement mort d'un suicide par arme à feu, mais la thèse de l'assassinat a aussi été évoquée.
Kurt Cobain, quelques semaines avant sa mort, joue "Come as you are" avec Nirvana.
Amy Winehouse (1983 - 2011)
Chanteuse dans un style soul ou jazz, old-school. 2 albums studios.
Connu autant pour sa voix et pour son look décalé que pour ses frasques, elle est la dernière à avoir rejoint le club.
Alcoolique et toxicomane, ses nombreux séjours en "rehab" n'auront pas été suffisant à la désintoxiquer.
Les circonstances de sa mort sont (à l'heure où j'écris) encore inconnues.
Cette vidéo de "Back to Black" n'est pas l'une des plus récentes, mais ses dernières prestations n'étaient pas vraiment des plus réussites
Jack Johnson & Ben Harper - Banana Pancakes (acoustique)
Si le beau temps n'est pas dans votre région ce weekend, une petite pensée pour vous avec ce titre qui donne envie de rester sous la couette...
Sur cette vidéo, un invité exceptionnel pour interpréter "Banana Pancakes", extrait de l'album "In Between Dreams" en 2005 : la guitare slide est en effet assurée par Ben Harper.
lundi 11 juillet 2011
Lilly Wood & The Prick - This is a Love Song
Un rapide post entre 2 festivals ! Et c'est d'ailleurs lors du dernier que j'ai pensé à poster ce morceau.
Lilly Wood & The Prick était le weekend dernier aux Déferlantes d'Argelès sur Mer, et ils ont vraiment assuré sur scène, malgré la chaleur accablante.
Jusque là j'aimais bien leurs morceaux, mais ils ont été mon coup de coeur de la soirée (avec aussi les caennais de Concrete Knives, très typé "Années 80", super sympa lors de cette soirée en bord de mer, et qui au vu de la chanteuse, contribue à ma théorie de "la coupe de Mireille Mathieu revient à la mode")
Bref, revenons-en à Lilly wood & The Prick, groupe garanti sans Mireille Mathieu.
Voici une de leurs chansons, ma préférée du moment : "This is a love Song".
PS : à ne pas confondre avec "This is not a Love Song" (de Public Image Ltd, repris en version jazzy par le collectif Nouvelle Vague).
Lilly Wood & The Prick était le weekend dernier aux Déferlantes d'Argelès sur Mer, et ils ont vraiment assuré sur scène, malgré la chaleur accablante.
Jusque là j'aimais bien leurs morceaux, mais ils ont été mon coup de coeur de la soirée (avec aussi les caennais de Concrete Knives, très typé "Années 80", super sympa lors de cette soirée en bord de mer, et qui au vu de la chanteuse, contribue à ma théorie de "la coupe de Mireille Mathieu revient à la mode")
Bref, revenons-en à Lilly wood & The Prick, groupe garanti sans Mireille Mathieu.
Voici une de leurs chansons, ma préférée du moment : "This is a love Song".
PS : à ne pas confondre avec "This is not a Love Song" (de Public Image Ltd, repris en version jazzy par le collectif Nouvelle Vague).
samedi 2 juillet 2011
Jeff Buckley - Last Goodbye (et autres infos...)
Je vous en avais parlé dans un précédent post : un biopic sur le chanteur Jeff Buckley sera sur pellicule très prochainement, réalisé par Jake Scott.
Et après avoir cherché quelques infos supplémentaires, j'ai découvert que 2 films sont en fait en préparation !
Le premier est donc réalisé par Jake Scott... Et on n'en sait pas beaucoup plus pour l'instant : ni le titre du film, ni l'acteur qui tiendra le rôle principal, ni le pitch.
En revanche, le second projet semble être un peu plus avancé.
Celui-ci aura pour thème principal le concert hommage à Tim Buckley (chanteur décédé en 1977, père de Jeff), auquel participait Jeff lui-même le 26 avril 1991 à l'église St Ann de New-York. Il devrait être intitulé "Greetings from Tim Buckley", du nom du concert.
Bien avant l'album "Grace" sorti en 1994 et sa célèbre reprise du "Hallelujah" de Leonard Cohen, le film suivra Jeff Buckley au début de sa carrière. Il devrait en particulier se concentrer sur les liens avec son père Tim Buckley, qui l'a abandonné, et comment ce concert a permis à Jeff de le comprendre et de sublimer ses sentiments pour éblouir le public. Bien sûr, comme un film n'est jamais aussi bon qu'avec une histoire d'amour, il décrira aussi le début de la relation du chanteur avec Rebecca Moore, rencontrée lors de ce même concert.
Enfin, le nom de celui qui incarnera Jeff Buckley à l'écran dans "Greetings from Tim Buckley"... Ce sera le "garçon solitaire" de Brooklyn dans la série "Gossip Girl" : j'ai nommé Penn Badgley (à droite ci dessous) !
Du coup, je profite de cette nouvelle pour partager avec vous cette interprétation live de Jeff Buckley sur "Last Goodbye" (qui était au départ titrée "Unforgiven"), enregistrée au Cabaret Metro à Chicago en mai 1995, quelques mois après la sortie de l'album "Grace".
Et après avoir cherché quelques infos supplémentaires, j'ai découvert que 2 films sont en fait en préparation !
Le premier est donc réalisé par Jake Scott... Et on n'en sait pas beaucoup plus pour l'instant : ni le titre du film, ni l'acteur qui tiendra le rôle principal, ni le pitch.
En revanche, le second projet semble être un peu plus avancé.
Celui-ci aura pour thème principal le concert hommage à Tim Buckley (chanteur décédé en 1977, père de Jeff), auquel participait Jeff lui-même le 26 avril 1991 à l'église St Ann de New-York. Il devrait être intitulé "Greetings from Tim Buckley", du nom du concert.
Bien avant l'album "Grace" sorti en 1994 et sa célèbre reprise du "Hallelujah" de Leonard Cohen, le film suivra Jeff Buckley au début de sa carrière. Il devrait en particulier se concentrer sur les liens avec son père Tim Buckley, qui l'a abandonné, et comment ce concert a permis à Jeff de le comprendre et de sublimer ses sentiments pour éblouir le public. Bien sûr, comme un film n'est jamais aussi bon qu'avec une histoire d'amour, il décrira aussi le début de la relation du chanteur avec Rebecca Moore, rencontrée lors de ce même concert.
Enfin, le nom de celui qui incarnera Jeff Buckley à l'écran dans "Greetings from Tim Buckley"... Ce sera le "garçon solitaire" de Brooklyn dans la série "Gossip Girl" : j'ai nommé Penn Badgley (à droite ci dessous) !
Du coup, je profite de cette nouvelle pour partager avec vous cette interprétation live de Jeff Buckley sur "Last Goodbye" (qui était au départ titrée "Unforgiven"), enregistrée au Cabaret Metro à Chicago en mai 1995, quelques mois après la sortie de l'album "Grace".
jeudi 23 juin 2011
The Cure - Lullaby
Drôle de berceuse. Étouffante, angoissante, et à la fois sensuelle...
Mais c'est The Cure, et c'est comme ça que l'on aime la bande à Robert Smith !
dimanche 19 juin 2011
Elton John - Your Song
"Your Song" de Sir Elton John : une chanson romantique, sucrée et émouvante.
Une déclaration d'amour simple, presque niaise, mais qui fait toujours son effet.
Ce morceau est extrait de l'album "Elton John", sorti en 1970.
Ecrit par Bernie Taupin et composé par Elton John, celui-ci n'est pourtant pas le premier interprète de ce titre.
Ce que tout le monde ne sait pas, c'est que "Your Song" a d'abord été vendu par le duo Taupin-John au groupe Three Dog Night qui l'a enregistré sur l'album "It Ain't Easy", en 1970 aussi (leur version).
Toutefois, c'est Elton John qui en fit un tube.
Plus récemment, ce morceau a été repris par Ewan McGregor pour le film "Moulin Rouge", avec Nicole Kidman, en 2001.
(Je vous conseille au passage ce film qui regorge de reprises surprenantes mais revisitées intelligemment : "Lady Marmalade" de Patti LaBelle, "Diamonds Are a Girl's Best Friend" de Marylin Monroe, "Roxanne" de Police, etc...)
Une déclaration d'amour simple, presque niaise, mais qui fait toujours son effet.
Ce morceau est extrait de l'album "Elton John", sorti en 1970.
Ecrit par Bernie Taupin et composé par Elton John, celui-ci n'est pourtant pas le premier interprète de ce titre.
Ce que tout le monde ne sait pas, c'est que "Your Song" a d'abord été vendu par le duo Taupin-John au groupe Three Dog Night qui l'a enregistré sur l'album "It Ain't Easy", en 1970 aussi (leur version).
Toutefois, c'est Elton John qui en fit un tube.
Plus récemment, ce morceau a été repris par Ewan McGregor pour le film "Moulin Rouge", avec Nicole Kidman, en 2001.
(Je vous conseille au passage ce film qui regorge de reprises surprenantes mais revisitées intelligemment : "Lady Marmalade" de Patti LaBelle, "Diamonds Are a Girl's Best Friend" de Marylin Monroe, "Roxanne" de Police, etc...)
lundi 13 juin 2011
Dans la famille Jones, je demande...
Ayant moi même souvent mélangé toutes les chansons qui parlent de la famille Jones, j'ai décidé de refaire leur arbre généalogique (partiel évidemment, parce que la famille est plutôt vaste) et de disséquer leurs liens de parenté.
Bien sûr, tout ceci n'est que fiction. Toute ressemblance avec des personnages existants ou ayant existé ne serait que pure coïncidence.
Notez que je ne parlerai pas de Norah, Tommy Lee, Grace, Indiana ou Keziah, sinon la liste serait sans fin. Juste les "Jones" qui font partie du titre d'une chanson.
source : http://jeu7familles.canalblog.com/
Commençons cette histoire par le début : je demande donc le grand-père.
Casey Jones fut un héroïque conducteur de train. Malheureusement, suite à l'évènement qui fit de lui un héros, il mourut. Il n'a donc jamais eu la possibilité de raconter cette histoire aux longs repas de famille.
La transmission de ce fait divers a été déléguée au groupe Grateful Dead avec le titre "Casey Jones" en 1970, sur l'album "Workingman's Dead".
Avant de mourir, Casey a eu un fils (que nous appelerons dans cet arbre généalogique "le père") et une fille (qui sera désignée par "la tante").
Le père, fils de Casey donc, s'était marié avec une belle jeune fille.
Malheureusement, après des jours heureux et la naissance de leurs 4 enfants, le divorce a pointé le bout de son nez.
Kool & The Gang nous le raconte dans le titre "Jones vs Jones" issu de l'album "Celebrate !" en 1980.
La raison du divorce ?
La mère, Mrs Jones, avait rencontré quelqu'un... Un certain Billy Paul, qui dévoile ce secret à travers le morceau "Me & Mrs Jones" dans l'album "360 Degrees Of Billy Paul" en 1972.
Comme je l'écrivais plus haut, 4 enfants sont nés de l'union de Mr & Mrs Jones : trois garçons et une fille.
Il va sans dire que comme pour toute leur famille, leurs aventures n'étaient pas de tout repos...
Le fils ainé avait une fiancée, mais cela ne l’empêchait pas de profiter de sa jeunesse...
La petite amie officielle, Amy Winehouse, s'est donc permis de tout déballer en chanson dans "Me & Mr Jones", sur l'album "Back to Black" en 2006. Je vous en avais déjà parlé précédemment, mais maintenant, vous connaissez l'histoire.
La cadette, Bridget de son prénom, était célibataire. Mais elle avait fait forte impression sur Robbie Williams en 2001, qui a donc repris la titre populaire "Have you met Miss Jones ?" sur la BO du film "Le journal de Bridget Jones".
Le troisième enfant du couple avait mal tourné. Chef de gang, il n'avait plus aucun lien avec sa famille.
Mike Jones nous raconte lui même son parcours en 2006 dans "Mr Jones", extrait de l'album "The American Dream".
Enfin, le benjamin était encore adolescent. Il cherchait avec son meilleur ami une technique de séduction pour que les filles soient à leurs pieds.
Le groupe Counting Crows les a bien aidés en 1993 avec "Mr Jones" de l'album "August and Everything After".
N'oublions pas l'autre branche de la famille : la fille de Casey. Je demande donc la tante !
Aventurière, elle était partie à l'étranger. En fait, rien à voir avec la jungle ou le désert : elle avait aménagé en France. Et pour pouvoir s'intégrer, pas d'autre choix que d'écouter sagement les lamentations de sa voisine de palier, Hélène Ségara, depuis 2000 et le titre "Mrs Jones", extrait de l'album "Au nom d'une femme".
La tante a eu un fils en France,que nous appelerons le cousin, qui a été élevé à la soupe plutôt qu'aux hamburgers comme ses cousins américains. Du coup, il a grandi, grandi... et fut surnommé "Géant Jones" comme nous le chante Jacques Higelin en 1976 dans l'album "Alertez les bébés".
Enfin, un autre Mr Jones, dont on ne sait plus vraiment quel lien de parenté il a avec le reste de la famille... Un original certainement !
Le titre "Mr Jones" est de Talking Heads, ici repris par le leader du groupe David Byrne en 1992.
Vous connaissez d'autres membres de la famille ?
Bien sûr, tout ceci n'est que fiction. Toute ressemblance avec des personnages existants ou ayant existé ne serait que pure coïncidence.
Notez que je ne parlerai pas de Norah, Tommy Lee, Grace, Indiana ou Keziah, sinon la liste serait sans fin. Juste les "Jones" qui font partie du titre d'une chanson.
source : http://jeu7familles.canalblog.com/
Commençons cette histoire par le début : je demande donc le grand-père.
Casey Jones fut un héroïque conducteur de train. Malheureusement, suite à l'évènement qui fit de lui un héros, il mourut. Il n'a donc jamais eu la possibilité de raconter cette histoire aux longs repas de famille.
La transmission de ce fait divers a été déléguée au groupe Grateful Dead avec le titre "Casey Jones" en 1970, sur l'album "Workingman's Dead".
Avant de mourir, Casey a eu un fils (que nous appelerons dans cet arbre généalogique "le père") et une fille (qui sera désignée par "la tante").
Le père, fils de Casey donc, s'était marié avec une belle jeune fille.
Malheureusement, après des jours heureux et la naissance de leurs 4 enfants, le divorce a pointé le bout de son nez.
Kool & The Gang nous le raconte dans le titre "Jones vs Jones" issu de l'album "Celebrate !" en 1980.
La raison du divorce ?
La mère, Mrs Jones, avait rencontré quelqu'un... Un certain Billy Paul, qui dévoile ce secret à travers le morceau "Me & Mrs Jones" dans l'album "360 Degrees Of Billy Paul" en 1972.
Comme je l'écrivais plus haut, 4 enfants sont nés de l'union de Mr & Mrs Jones : trois garçons et une fille.
Il va sans dire que comme pour toute leur famille, leurs aventures n'étaient pas de tout repos...
Le fils ainé avait une fiancée, mais cela ne l’empêchait pas de profiter de sa jeunesse...
La petite amie officielle, Amy Winehouse, s'est donc permis de tout déballer en chanson dans "Me & Mr Jones", sur l'album "Back to Black" en 2006. Je vous en avais déjà parlé précédemment, mais maintenant, vous connaissez l'histoire.
La cadette, Bridget de son prénom, était célibataire. Mais elle avait fait forte impression sur Robbie Williams en 2001, qui a donc repris la titre populaire "Have you met Miss Jones ?" sur la BO du film "Le journal de Bridget Jones".
Le troisième enfant du couple avait mal tourné. Chef de gang, il n'avait plus aucun lien avec sa famille.
Mike Jones nous raconte lui même son parcours en 2006 dans "Mr Jones", extrait de l'album "The American Dream".
Enfin, le benjamin était encore adolescent. Il cherchait avec son meilleur ami une technique de séduction pour que les filles soient à leurs pieds.
Le groupe Counting Crows les a bien aidés en 1993 avec "Mr Jones" de l'album "August and Everything After".
N'oublions pas l'autre branche de la famille : la fille de Casey. Je demande donc la tante !
Aventurière, elle était partie à l'étranger. En fait, rien à voir avec la jungle ou le désert : elle avait aménagé en France. Et pour pouvoir s'intégrer, pas d'autre choix que d'écouter sagement les lamentations de sa voisine de palier, Hélène Ségara, depuis 2000 et le titre "Mrs Jones", extrait de l'album "Au nom d'une femme".
(Hors sujet, mais notez quand même que le look de Nikos s'est bien amélioré depuis les débuts de la Star Ac'...)
La tante a eu un fils en France,que nous appelerons le cousin, qui a été élevé à la soupe plutôt qu'aux hamburgers comme ses cousins américains. Du coup, il a grandi, grandi... et fut surnommé "Géant Jones" comme nous le chante Jacques Higelin en 1976 dans l'album "Alertez les bébés".
Enfin, un autre Mr Jones, dont on ne sait plus vraiment quel lien de parenté il a avec le reste de la famille... Un original certainement !
Le titre "Mr Jones" est de Talking Heads, ici repris par le leader du groupe David Byrne en 1992.
Vous connaissez d'autres membres de la famille ?
dimanche 12 juin 2011
The Strokes - Reptilia
Juste parce que je l'ai eu en tête toute la journée, je post-ite aujourd'hui les Strokes et leur tube Reptilia (sorti en 2003 sur l'album "Room on Fire").
mardi 7 juin 2011
Elvis Presley - Fever (live)
Cette chanson se devait de faire partie de la playlist PISLP. J'ai pourtant longuement hésité avant de vous proposer cette vidéo...
Pour moi, la meilleure interprétation de "Fever" reste la version studio, qui a été enregistrée par Elvis pour la première fois en 1960 sur l'album "Elvis is Back" (vous pouvez l'écouter dans la playlist générale en haut de page).
Ce morceau a tout d'abord été chanté par Little Willie John en 1956, puis repris par Peggy Lee qui en fit un tube en 1958 avec ses célèbres claquements de doigts. Viennent ensuite Elvis donc, ou plus récemment, Beyonce Knowles.
Pourquoi j'ai hésité à diffuser cette vidéo ? Trop de cris de groupies, trop de minauderies de la part du King (si tant est qu'un homme puisse minauder)...
Du coup, ça devient kitsch, mais c'est aussi cette ambiance qui fait le charme de ce live.
Il s'agit de la version de Fever en concert en 1973 à Hawaï, par Elvis Presley, "The King".
Pour la petite histoire, ce concert a été filmé lors de ce que l'on peut appeler l'évènement "Aloha in Hawaii".
Il s'agit du premier concert retransmis en direct via satellite, dans le monde entier. Pour éviter que l'évènement ne se transforme en catastrophe, 2 captations ont été faites à Hawaï : le 12 janvier 1973 (la version de secours en quelques sorte, s'il y avait eu une quelconque panne), et le 14 janvier 1973 (le concert qui a réellement été diffusé en direct).
Vous avez certainement en mémoire l'image d'Elvis et son collier de fleurs lors de ce concert à Hawaï, que l'on ne retrouve pas dans la vidéo ci-dessus... La raison : le Fever que je vous propose est celui "de secours", celui du 12 janvier.
Et une dernière anecdote : pour ces 2 concerts, l'entrée était "au chapeau". Chacun donnait ce qu'il pouvait, et les dons ont été reversés à la fondation Kui Lee contre le cancer (Kui Lee, chanteur hawaïen, dont Elvis reprennait "I'll Remember You").
Pour moi, la meilleure interprétation de "Fever" reste la version studio, qui a été enregistrée par Elvis pour la première fois en 1960 sur l'album "Elvis is Back" (vous pouvez l'écouter dans la playlist générale en haut de page).
Ce morceau a tout d'abord été chanté par Little Willie John en 1956, puis repris par Peggy Lee qui en fit un tube en 1958 avec ses célèbres claquements de doigts. Viennent ensuite Elvis donc, ou plus récemment, Beyonce Knowles.
Pourquoi j'ai hésité à diffuser cette vidéo ? Trop de cris de groupies, trop de minauderies de la part du King (si tant est qu'un homme puisse minauder)...
Du coup, ça devient kitsch, mais c'est aussi cette ambiance qui fait le charme de ce live.
Il s'agit de la version de Fever en concert en 1973 à Hawaï, par Elvis Presley, "The King".
Pour la petite histoire, ce concert a été filmé lors de ce que l'on peut appeler l'évènement "Aloha in Hawaii".
Il s'agit du premier concert retransmis en direct via satellite, dans le monde entier. Pour éviter que l'évènement ne se transforme en catastrophe, 2 captations ont été faites à Hawaï : le 12 janvier 1973 (la version de secours en quelques sorte, s'il y avait eu une quelconque panne), et le 14 janvier 1973 (le concert qui a réellement été diffusé en direct).
Vous avez certainement en mémoire l'image d'Elvis et son collier de fleurs lors de ce concert à Hawaï, que l'on ne retrouve pas dans la vidéo ci-dessus... La raison : le Fever que je vous propose est celui "de secours", celui du 12 janvier.
Et une dernière anecdote : pour ces 2 concerts, l'entrée était "au chapeau". Chacun donnait ce qu'il pouvait, et les dons ont été reversés à la fondation Kui Lee contre le cancer (Kui Lee, chanteur hawaïen, dont Elvis reprennait "I'll Remember You").
lundi 6 juin 2011
Quantic & his Combo Barbaro - Un Canto a mi Tierra
Quantic, alias Will Holland, DJ, multi-intrumentiste, producteur, et pilier de plusieurs formations.
Un emploi du temps qui se partage entre de nombreux projets : Quantic Soul Orchestra (pour le côté Soul et Funk), Quantic & his Combo Barbaro (sa facette musique du monde via la cumbia), Flowering Inferno (plutôt Dub et Reggae), The Limp Twins, etc...
Aujourd'hui, pour le côté estival de ce groupe, je vous propose d'écouter la formation Quantic & his Combo Barbaro avec "Un Canto a mi Tierra", directement depuis la Colombie.
Un emploi du temps qui se partage entre de nombreux projets : Quantic Soul Orchestra (pour le côté Soul et Funk), Quantic & his Combo Barbaro (sa facette musique du monde via la cumbia), Flowering Inferno (plutôt Dub et Reggae), The Limp Twins, etc...
Aujourd'hui, pour le côté estival de ce groupe, je vous propose d'écouter la formation Quantic & his Combo Barbaro avec "Un Canto a mi Tierra", directement depuis la Colombie.
mercredi 25 mai 2011
Ours - Balancer
A l'époque de son 1er album, je confondais souvent Ours et M. Roux... Leurs chansons n'avaient aucun rapport - à part un soupçon de chanson française - mais je n'arrivais pas à savoir qui était le "petit Souchon" dirigeant le "Cafard des Fanfares", et qui était le "Petit Rasta". Juste un problème de dyslexie avec leurs noms de scène.
Bref, ces quelques mots pour vous expliquer à quel point je ne connais pas bien l'univers de Ours, alias Charles Souchon.
Et hier matin, le radio-réveil m'a fait entendre une douce voix, légèrement rauque, de celles que l'on a envie d'entendre au réveil justement. Et une mélodie qui reste bien en tête, sans pour autant vous la prendre (la tête).
Et l'animateur annonça Ours.
Définitivement, "Balancer" est pour moi un morceau du matin, une ritournelle pour émerger de la nuit. Si ce n'est pas au réveil, il est à écouter en voiture à l'aube l'été, lorsque les routes sont encore désertes, fenêtre grandes ouvertes, en roulant à la fraîche.
Il y a des chances pour que "Balancer" de Ours tourne sur ma platine pour les semaines à venir.
Au passage, je vous signale que ce titre est extrait de son 2ème album "El", déjà disponible (le 1er étant "Mi"... Mi-El. Ours. Vous suivez ?)
dimanche 22 mai 2011
Post-Tweet #3
Les dernières nouvelles qui m'ont paru intéressantes sur Twitter, c'est juste en dessous !
- un album hommage à Buddy Holly sortira en juin.
Il contient des reprises de ses plus grands titres par la scène rock actuelle (les petits jeunes et les anciens : Julian Casablancas, Cee-Lo, Paul McCartney, Patti Smith, Lou Reed, etc...)
via Pitchfork
- encore une reprise, dans un tout autre style : Juliette Katz reprend "Viens voir le docteur" de Doc Gyneco en acoustique, sur la plateforme Off. Et on redécouvre les paroles de cette chanson...
via Zebule
- Zach Condon a annoncé que le nouvel album de Beirut sortirait cet été. J'attends impatiemment !
via Pitchfork (again)
- Les 12 vidéos de PJ Harvey illustrant son nouvel album sont regroupées ici.
via Now Playing
- De nouvelles infos sur ce qui a tué Bob Marley. Ce serait le foot !
via Mondomix
- Enfin, l'affiche de la Fête de la Musique 2011 a fait couler beaucoup d'encre (ou pour se mettre à la page, disons qu'elle a fait chauffer les claviers).
C'est vrai que... comment dire... On dirait qu'elle date des années 90 à l'époque où le grand public apprenait à se servir d'un ordinateur avec Paint pour faire du graphisme.
- un album hommage à Buddy Holly sortira en juin.
Il contient des reprises de ses plus grands titres par la scène rock actuelle (les petits jeunes et les anciens : Julian Casablancas, Cee-Lo, Paul McCartney, Patti Smith, Lou Reed, etc...)
via Pitchfork
- encore une reprise, dans un tout autre style : Juliette Katz reprend "Viens voir le docteur" de Doc Gyneco en acoustique, sur la plateforme Off. Et on redécouvre les paroles de cette chanson...
via Zebule
- Zach Condon a annoncé que le nouvel album de Beirut sortirait cet été. J'attends impatiemment !
via Pitchfork (again)
- Les 12 vidéos de PJ Harvey illustrant son nouvel album sont regroupées ici.
via Now Playing
- De nouvelles infos sur ce qui a tué Bob Marley. Ce serait le foot !
via Mondomix
- Enfin, l'affiche de la Fête de la Musique 2011 a fait couler beaucoup d'encre (ou pour se mettre à la page, disons qu'elle a fait chauffer les claviers).
C'est vrai que... comment dire... On dirait qu'elle date des années 90 à l'époque où le grand public apprenait à se servir d'un ordinateur avec Paint pour faire du graphisme.
mardi 17 mai 2011
Ghinzu - Dragster Wave (live)
Ghinzu est un groupe de rock et nous vient de Belgique.
Dis comme ça, ça a l'air bancal. Mais ne vous fiez pas aux apparences : les belges font du très bon rock (voir aussi dans des styles différents Sharko, Girls in Hawaïï ou dEUS) !
"Dragster Wave" n'est pas le titre le plus énergique mais il englobe une diversité d'émotions impressionantes.
Je vous fait donc partager dans ce billet mon titre préféré de Ghinzu.
Si vous ne connaissiez pas Ghinzu, vous aviez peut-être entendu ce titre dans la BO du film Taken, de Pierre Morel.
Dis comme ça, ça a l'air bancal. Mais ne vous fiez pas aux apparences : les belges font du très bon rock (voir aussi dans des styles différents Sharko, Girls in Hawaïï ou dEUS) !
"Dragster Wave" n'est pas le titre le plus énergique mais il englobe une diversité d'émotions impressionantes.
Je vous fait donc partager dans ce billet mon titre préféré de Ghinzu.
Si vous ne connaissiez pas Ghinzu, vous aviez peut-être entendu ce titre dans la BO du film Taken, de Pierre Morel.
lundi 16 mai 2011
Justin Timberlake - What Goes Around... Comes Around
Encore un clip en version longue, celui de "What Goes Around... Come Around" de Justin Timberlake, bien accompagné dans cette vidéo puisque Scarlett Johansson lui donne la réplique.
Et comme je suis plutôt de l'ancienne génération en ce qui concerne les "Justin", je vous fait profiter d'une belle photo (à mon goût en tout cas) :
Et comme je suis plutôt de l'ancienne génération en ce qui concerne les "Justin", je vous fait profiter d'une belle photo (à mon goût en tout cas) :
lundi 9 mai 2011
Kevin Olusola - Julie-O
Un peu de musique classique aujourd'hui.
Mais ne partez pas en courant : la vidéo que je vous propose n'a rien en commun avec la musique classique guindée, à écouter sans bouger, dans un opéra rempli de gens bien trop apprêtés.
Kevin Olusola est un prodige ! Violoncelliste, saxophoniste, beatboxer et compositeur : rien que ça !
De sa jeunesse (il est né en 1989) il fait une force en osant le mélange des genres. On découvre que la musique classique peut se marier avec le hip-hop, et ce mix peut même plaire à ceux qui détestent ces deux styles-là.
On sait pour l'instant peu de choses de ce jeune américain, mais il faudra le suivre de près ! Découvrons pour l'instant sa facette "violoncelliste-beatboxer" (le meilleur commence à 1'07").
Cette interprétation dépoussière le morceau, qui est pourtant à la base assez moderne.
Voici la version plus classique, par son compositeur Mark Summer (en chemise jaune) en duo avec David Tangney :
Kevin Olusola : Site / Facebook
Mais ne partez pas en courant : la vidéo que je vous propose n'a rien en commun avec la musique classique guindée, à écouter sans bouger, dans un opéra rempli de gens bien trop apprêtés.
Kevin Olusola est un prodige ! Violoncelliste, saxophoniste, beatboxer et compositeur : rien que ça !
De sa jeunesse (il est né en 1989) il fait une force en osant le mélange des genres. On découvre que la musique classique peut se marier avec le hip-hop, et ce mix peut même plaire à ceux qui détestent ces deux styles-là.
On sait pour l'instant peu de choses de ce jeune américain, mais il faudra le suivre de près ! Découvrons pour l'instant sa facette "violoncelliste-beatboxer" (le meilleur commence à 1'07").
Cette interprétation dépoussière le morceau, qui est pourtant à la base assez moderne.
Voici la version plus classique, par son compositeur Mark Summer (en chemise jaune) en duo avec David Tangney :
Kevin Olusola : Site / Facebook
dimanche 8 mai 2011
Michael Jackson - Black or White (version longue)
Prenez 10 minutes. On écoute du Michael Jackson avec "Black or White", extrait de l’album Dangerous en 1991.
Un clip, qui comme Thriller par exemple, est très marquant visuellement (il sont d'ailleurs tous les deux réalisés par John Landis).
On se souvient tous de cette scène de morphing entre hommes et femmes, asiatiques, africains et européens, qui tend à démontrer que nous sommes tous différents et pourtant égaux... Des effets spéciaux surprenants à l'époque mais très réussis car ils ne sont pas ridicules 20 ans plus tard.
Beaucoup de "guests" pour ce morceau : Slash des Guns'n Roses à la guitare, le jeune Macaulay Culkin en fan de Michael Jackson, les Simpsons (les dernières secondes du clip) et Tyra Banks qui prête son visage au morphing.
(capture d'écran)
La version longue du clip a été très peu diffusée à l'époque puisque jugée trop violente (la scène ou le chanteur casse les vitres dans la rue). Toutefois, cette scène se voulait au contraire tolérante puisque ce sont les symboles racistes et antisémistes qui sont détruits : la croix gammée, "nigger go home", "KKK rules", etc...
On retiendra de cette vidéo, en plus des images symboliques des différents peuples et villes du monde, le talent de danseur génial (au sens propre) de MJ qui peut bouger même sans musique comme on peut le voir dans son solo à la fin du clip.
Un clip, qui comme Thriller par exemple, est très marquant visuellement (il sont d'ailleurs tous les deux réalisés par John Landis).
On se souvient tous de cette scène de morphing entre hommes et femmes, asiatiques, africains et européens, qui tend à démontrer que nous sommes tous différents et pourtant égaux... Des effets spéciaux surprenants à l'époque mais très réussis car ils ne sont pas ridicules 20 ans plus tard.
Beaucoup de "guests" pour ce morceau : Slash des Guns'n Roses à la guitare, le jeune Macaulay Culkin en fan de Michael Jackson, les Simpsons (les dernières secondes du clip) et Tyra Banks qui prête son visage au morphing.
(capture d'écran)
La version longue du clip a été très peu diffusée à l'époque puisque jugée trop violente (la scène ou le chanteur casse les vitres dans la rue). Toutefois, cette scène se voulait au contraire tolérante puisque ce sont les symboles racistes et antisémistes qui sont détruits : la croix gammée, "nigger go home", "KKK rules", etc...
On retiendra de cette vidéo, en plus des images symboliques des différents peuples et villes du monde, le talent de danseur génial (au sens propre) de MJ qui peut bouger même sans musique comme on peut le voir dans son solo à la fin du clip.
Agenda >> Fip le 10 mai 2011 à 20h
A noter dans vos agendas :
Ben Harper sera en direct sur les ondes de Fip mardi 10 mai à partir de 20h, depuis le 116 Bar.
Il présentera les titres de son nouvel album, le 10ème : "Give till it's gone", qui sortira le 17 mai et qui semble pousser son son vers le rock tout en conservant ses inimitables accents de guitare slide.
Vous pourrez le retrouver en tournée cet été au festival Musilac (le 16/07), aux Arènes de Nimes (le 22/07), au festival de Carcassonne (le 23/07), etc...
Ben Harper sera en direct sur les ondes de Fip mardi 10 mai à partir de 20h, depuis le 116 Bar.
Il présentera les titres de son nouvel album, le 10ème : "Give till it's gone", qui sortira le 17 mai et qui semble pousser son son vers le rock tout en conservant ses inimitables accents de guitare slide.
Vous pourrez le retrouver en tournée cet été au festival Musilac (le 16/07), aux Arènes de Nimes (le 22/07), au festival de Carcassonne (le 23/07), etc...
lundi 2 mai 2011
Post-Tweet #2
Encore quelques Post-Tweets sur le frigo !
- un album hommage à Alain Bashung vient de sortir : "Tels Alain Bashung", dont les chansons sont reprises et plus ou moins réarrangées par Gaëtan Roussel, Benjamin Biolay, Vanessa Paradis, BB Brunes, Miossec, etc...
A mon avis, pour les quelques notes que j'ai entendues, ce n'est pas une grande réussite... Certains s'en sortent très bien, mais pour d'autres, l'intérêt à être dans le coup prend le pas sur la beauté originale de la chanson (car même si j'ai mis très longtemps à aimer et comprendre cet artiste, les chansons de Bashung par Bashung sont magnifiques).
- de toujours très belles vidéos dans l'émission "One Shot Not" de Manu Katché. Une parenthèse dédiée aux artistes, aussi divers soient-ils.
Je vous propose un live de Yaël Naïm.
Et je vous invite à regarder cette belle émission si vous aimez le live : il y a toujours quelque chose de beau à voir (dimanche vers 23h30 ou samedi à 13h).
- Rod du HibOO nous fait partager un moment d'intimité et de détente avec le groupe Moriarty. Très appréciable de découvrir des artistes dans toute leur sincérité.
- Les Inrocks se réveillent et découvrent la scène marseillaise ! Nasser, Young Michelin, Kid Francescoli et Oh! Tiger Mountain (dont je vous avais déjà parlé ici). Mieux vaut tard que jamais... Ils n'ont pas l'habitude de jeter un oeil en province on dirait !
- Et ma découverte du jour : le groupe suisse "My Heart Belongs to Cecilia Winter" que j'ai enfin écouté, après en avoir beaucoup entendu parlé, grâce à l'excellent magazine gratuit Longueur d'Ondes.
- un album hommage à Alain Bashung vient de sortir : "Tels Alain Bashung", dont les chansons sont reprises et plus ou moins réarrangées par Gaëtan Roussel, Benjamin Biolay, Vanessa Paradis, BB Brunes, Miossec, etc...
A mon avis, pour les quelques notes que j'ai entendues, ce n'est pas une grande réussite... Certains s'en sortent très bien, mais pour d'autres, l'intérêt à être dans le coup prend le pas sur la beauté originale de la chanson (car même si j'ai mis très longtemps à aimer et comprendre cet artiste, les chansons de Bashung par Bashung sont magnifiques).
- de toujours très belles vidéos dans l'émission "One Shot Not" de Manu Katché. Une parenthèse dédiée aux artistes, aussi divers soient-ils.
Je vous propose un live de Yaël Naïm.
Et je vous invite à regarder cette belle émission si vous aimez le live : il y a toujours quelque chose de beau à voir (dimanche vers 23h30 ou samedi à 13h).
- Rod du HibOO nous fait partager un moment d'intimité et de détente avec le groupe Moriarty. Très appréciable de découvrir des artistes dans toute leur sincérité.
- Les Inrocks se réveillent et découvrent la scène marseillaise ! Nasser, Young Michelin, Kid Francescoli et Oh! Tiger Mountain (dont je vous avais déjà parlé ici). Mieux vaut tard que jamais... Ils n'ont pas l'habitude de jeter un oeil en province on dirait !
- Et ma découverte du jour : le groupe suisse "My Heart Belongs to Cecilia Winter" que j'ai enfin écouté, après en avoir beaucoup entendu parlé, grâce à l'excellent magazine gratuit Longueur d'Ondes.
samedi 30 avril 2011
Sia - Breathe Me
Cette chanson sera pour moi toujours liée au dernier épisode de la série "Six Feet Under", et c'est donc à travers les images du final que je veux vous faire partager "Breathe Me" de Sia.
Pour vous remettre dans le contexte de la série, la famille Fisher détient une entreprise de pompes funèbres. La série n'est absolument pas macabre même si la mort est évidemment omniprésente.
Et dans cette dernière scène, Claire, la plus jeune de la famille, part du cocon familial pour vivre sa vie.
Après avoir suivi tout au long des saisons la famille Fisher et ses proches, nous sommes alors happés par le futur et découvrons les moments qui marqueront leurs vies... et leurs morts.
Le finale le plus réussi et émouvant jamais réalisé ! J'en pleure encore 5 ou 6 ans après sa diffusion...
Pour revenir à la chanson (car c'est bien de musique dont je suis censée vous parler ici), elle apporte encore un peu plus d'émotion à cette séquence grâce à sa profondeur et une sorte de densité mélancolique.
Bref, c'est beau.
Pour vous remettre dans le contexte de la série, la famille Fisher détient une entreprise de pompes funèbres. La série n'est absolument pas macabre même si la mort est évidemment omniprésente.
Et dans cette dernière scène, Claire, la plus jeune de la famille, part du cocon familial pour vivre sa vie.
Après avoir suivi tout au long des saisons la famille Fisher et ses proches, nous sommes alors happés par le futur et découvrons les moments qui marqueront leurs vies... et leurs morts.
Le finale le plus réussi et émouvant jamais réalisé ! J'en pleure encore 5 ou 6 ans après sa diffusion...
Pour revenir à la chanson (car c'est bien de musique dont je suis censée vous parler ici), elle apporte encore un peu plus d'émotion à cette séquence grâce à sa profondeur et une sorte de densité mélancolique.
Bref, c'est beau.
Luce - L'été Noir
A l'époque où M6 ne copiait pas la Star Ac'. A l'époque où les prime-time ne duraient pas de 21h à minuit. A l'époque où ses émissions nous proposaient des univers différents par rapport aux autres télé-crochets. (non je ne suis pas une vieille aigrie !)
A l'époque (il y a juste 1 an en fait), vous avez peut-être pu découvrir Luce.
Un petit rappel pour ceux qui n'auraient pas suivi : Luce s'est inscrite à la Nouvelle Star en dilettante, a passé son premier casting avec des moustaches, et ce fut une belle révélation dans l'émission.
Univers coloré, théâtral et fantaisiste, Luce est entière et nous a fait partager sa bonne humeur.
Son album arrive enfin ! "Première phalange" sortira le23 mai 20 juin 2011 (édit du 4 mai : la date de sortie a été retardée...).
Luce a expliqué le choix du titre de l'album au Parisien : "D’abord parce que c’est l’empreinte, quelque chose de personnel. Et puis ensuite parce qu’un bon doigt dans le c…, parfois, ça fait du bien !"
Elle n'a pas changé, ni dans le look (cheveux roux, joues rouges, badges...), ni dans la franchise !
Son disque mélangerait pop, rock, électro et rap. Pour lui donner toute sa profondeur, Luce a réalisé son album avec Orelsan, Mathieu Boogaerts et Philippe Katerine.
La petite et son équipe ont bien travaillé sur le teasing. En effet, depuis quelques semaines, Luce distille tout les jeudis des scénettes inspirées de chacun de ses titres sur son site Les couleurs de Luce.
Tout ça pour vous dire que le clip de son 1er single, "L'été Noir", vient de sortir.
Un clip pas prétentieux, plein d'humour, en accord avec l'image de Luce et sa folie douce.
(il me semble entendre un peu de Catherine Ringer dans la voix et les intonations de Luce, mais je n'y avais jamais prêté attention pendant la Nouvelle Star...)
A l'époque (il y a juste 1 an en fait), vous avez peut-être pu découvrir Luce.
Un petit rappel pour ceux qui n'auraient pas suivi : Luce s'est inscrite à la Nouvelle Star en dilettante, a passé son premier casting avec des moustaches, et ce fut une belle révélation dans l'émission.
Univers coloré, théâtral et fantaisiste, Luce est entière et nous a fait partager sa bonne humeur.
Son album arrive enfin ! "Première phalange" sortira le
Luce a expliqué le choix du titre de l'album au Parisien : "D’abord parce que c’est l’empreinte, quelque chose de personnel. Et puis ensuite parce qu’un bon doigt dans le c…, parfois, ça fait du bien !"
Elle n'a pas changé, ni dans le look (cheveux roux, joues rouges, badges...), ni dans la franchise !
Son disque mélangerait pop, rock, électro et rap. Pour lui donner toute sa profondeur, Luce a réalisé son album avec Orelsan, Mathieu Boogaerts et Philippe Katerine.
La petite et son équipe ont bien travaillé sur le teasing. En effet, depuis quelques semaines, Luce distille tout les jeudis des scénettes inspirées de chacun de ses titres sur son site Les couleurs de Luce.
Tout ça pour vous dire que le clip de son 1er single, "L'été Noir", vient de sortir.
Un clip pas prétentieux, plein d'humour, en accord avec l'image de Luce et sa folie douce.
(il me semble entendre un peu de Catherine Ringer dans la voix et les intonations de Luce, mais je n'y avais jamais prêté attention pendant la Nouvelle Star...)
mercredi 27 avril 2011
Pete Doherty - For Lovers
L'enfant terrible du rock anglais est au fond un grand sensible...
Quand il est loin des Libertines, des Babyshambles et de Carl Barat, Pete Doherty est romantique. Et c'est beau (oui, j'ai l'air d'une groupie dans ces quelques mots, mais j'assume).
Voici "For Lovers", titre qui n'a jamais été gravé sur un album...
Si vous voulez un plus grand aperçu de sa facette calme, je vous propose d'écouter son album solo sorti en 2009 : "Grace / Wastelands", dans lequel il explore les sonorités acoustiques plus que jamais en mélangeant pop anglaise, jazz, blues et folk.
Et si vous préférez l'énergie : direction les albums "The Libertines" du groupe du même nom ou "Shotter's Nation" des Babyshambles. Du Rock, un peu de Punk : des titres sincères et entiers avec tout ce que cela comporte d'énergie (et aussi de fausses notes...) !
lundi 18 avril 2011
Post-Tweet #1
A nouvel outil, nouvelle rubrique...
Je suis maintenant sur Twitter, et qu'est ce que ça papote là-bas ! On passe de vraies bonnes idées à de l'étalage de confiture, alors faut quand même trier un peu.
Aujourd'hui, j'inaugure donc les Post-Tweets !
Cette nouvelle catégorie regroupera tous les morceaux, artistes et infos que j'ai pu découvrir sur Twitter au fil des semaines et que j'ai envie de partager avec vous. Mais je vais largement dépasser les 140 caractères de rigueur.
Au menu de cette 1ère session, je vous propose :
- un film sur la vie de Jeff Buckley : après plusieurs années, le réalisateur est enfin trouvé. Il s'agirait de Jake Scott (fils de Ridley). Par contre, pas encore de nom pour incarner le chanteur... Jared Leto ? Brad Pitt ? A votre avis ?
- le nouveau titre de Renaud (ou Renault...) : Tous coupables sauf Carlos Ghosn. Enfin, d'après Nadine Morano, c'est pas encore un tube car ça ne lui rappelle rien !
- un clip pour les Tistics (avec PV Nova dont je vous avais parlé ici) : J'aime le Pierre et Roule (traduction mot pour mot de la chanson de The Arrows, reprise plus tard par Joan Jett & The Blackhearts, puis Britney Spears)
- et on termine par de la musique du monde. Laisser vous envoûter par Faiz Ali Faiz et Titi Robin au festival Au fil des Voix
Bonus !
Je ne suis pas sûre que j'ai vue cette vidéo sur Twitter, mais je vous en fait profiter aussi : Gretchen Parlato avec "Butterfly"
Je suis maintenant sur Twitter, et qu'est ce que ça papote là-bas ! On passe de vraies bonnes idées à de l'étalage de confiture, alors faut quand même trier un peu.
Aujourd'hui, j'inaugure donc les Post-Tweets !
Cette nouvelle catégorie regroupera tous les morceaux, artistes et infos que j'ai pu découvrir sur Twitter au fil des semaines et que j'ai envie de partager avec vous. Mais je vais largement dépasser les 140 caractères de rigueur.
Au menu de cette 1ère session, je vous propose :
- un film sur la vie de Jeff Buckley : après plusieurs années, le réalisateur est enfin trouvé. Il s'agirait de Jake Scott (fils de Ridley). Par contre, pas encore de nom pour incarner le chanteur... Jared Leto ? Brad Pitt ? A votre avis ?
- le nouveau titre de Renaud (ou Renault...) : Tous coupables sauf Carlos Ghosn. Enfin, d'après Nadine Morano, c'est pas encore un tube car ça ne lui rappelle rien !
- un clip pour les Tistics (avec PV Nova dont je vous avais parlé ici) : J'aime le Pierre et Roule (traduction mot pour mot de la chanson de The Arrows, reprise plus tard par Joan Jett & The Blackhearts, puis Britney Spears)
- et on termine par de la musique du monde. Laisser vous envoûter par Faiz Ali Faiz et Titi Robin au festival Au fil des Voix
Bonus !
Je ne suis pas sûre que j'ai vue cette vidéo sur Twitter, mais je vous en fait profiter aussi : Gretchen Parlato avec "Butterfly"
dimanche 17 avril 2011
Zedrus - Salopard
Drôle et cynique, Zedrus se définit comme le "vieux con de la chanson française".
Des textes à la Renaud, le phrasé d'un Thomas Fersen et les mélodies dans la lignée de Féloche (en tout cas pour ce titre) : découvrez une partie de son univers avec le titre Salopard.
Vous l'avez peut-être connu en première partie des Ogres de Barback à la Coopé de Mai (Clermont-Ferrand)
Il sera en Belgique puis en Suisse avant de venir partager ses titres sur scène en France : 14 juin à Montpellier, 15 juin à Toulouse, 8 juillet au Festival Pause Guitare d'Albi...
Son Myspace
Son Facebook
Des textes à la Renaud, le phrasé d'un Thomas Fersen et les mélodies dans la lignée de Féloche (en tout cas pour ce titre) : découvrez une partie de son univers avec le titre Salopard.
Vous l'avez peut-être connu en première partie des Ogres de Barback à la Coopé de Mai (Clermont-Ferrand)
Il sera en Belgique puis en Suisse avant de venir partager ses titres sur scène en France : 14 juin à Montpellier, 15 juin à Toulouse, 8 juillet au Festival Pause Guitare d'Albi...
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mardi 12 avril 2011
Stephan Eicher - Déjeuner en Paix
On reste sur Nostalgie encore un peu (je vais arrêter un de ces jours, promis !).
Le titre "Déjeuner en Paix" de Stephan Eicher est extrait de l'album "Engelberg" sorti en 1991.
Le titre "Déjeuner en Paix" de Stephan Eicher est extrait de l'album "Engelberg" sorti en 1991.
vendredi 8 avril 2011
Claude François - Le Chanteur Malheureux
Ce weekend sur Post-it sur la Platine, et à l'insu de mon plein gré, une programmation musicale qui n'a rien à envier à Chérie FM ou Nostalgie.
Après avoir postité (du verbe postiter : action d'écrire un billet sur ce blog) Sting, on retourne encore un peu plus en arrière avec Claude François et une de ces plus belle chansons : Le Chanteur Malheureux.
Une vidéo très vintage, peut-être tirée d'une émission des Carpentier.
Admirez les effets spéciaux des années 1970 qui font malencontreusement disparaitre la main et une partie du bras de Cloclo dans la dernière partie de la vidéo.
Et je me demande si tu existes encore...
Après avoir postité (du verbe postiter : action d'écrire un billet sur ce blog) Sting, on retourne encore un peu plus en arrière avec Claude François et une de ces plus belle chansons : Le Chanteur Malheureux.
Une vidéo très vintage, peut-être tirée d'une émission des Carpentier.
Admirez les effets spéciaux des années 1970 qui font malencontreusement disparaitre la main et une partie du bras de Cloclo dans la dernière partie de la vidéo.
Et je me demande si tu existes encore...
PISLP sur Twitter...
Ca y est, je viens d'ouvrir mon compte Twitter sous le nom de "PostitPlatine" !
J'aimerais m'en servir pour créer un peu plus d'échanges et d'interactivité que ce que l'on peut trouver sur un blog.
On verra si c'est le bon outil...
N'hésitez pas à vous abonner !
jeudi 7 avril 2011
Sting - Englishman in New York
Aujourd'hui, on revient à un tube, un morceau incontournable de la pop britannique : "Englishman in New York" de Sting.
Pour la petite histoire, la chanson s'inspire du vécu de Quentin Crisp (1908-1999). Ecrivain excentrique, acteur, cet anglais était devenu une icône gay dès les années 1970.
Sting écrit "Englishman in New York" quelques mois après que Crisp ait déménagé de Londres à Manhattan, et prête sa voix à des phrases qu'aurait pu dire l'auteur, comme par exemple "Be yourself, no matter what they say" (Soyez vous-même, peu importe ce que les gens disent).
Quentin Crips apparait tout au long du clip réalisé par David Fincher (Seven, Benjamin Button, The Social Network).
Dans la version originale, vous pouvez entendre Manu Katché à la batterie (car non, il n'a pas fait que la Nouvelle Star, bien au contraire...) et Branford Marsalis au saxophone.
Le morceau a été repris par de nombreux artistes tout autour du globe, dont les Black Eyed Peas qui l'ont samplé dans "Union" et Tiken Jah Fakoly qui a modifié les paroles pour en faire "Africain à Paris".
Pour la petite histoire, la chanson s'inspire du vécu de Quentin Crisp (1908-1999). Ecrivain excentrique, acteur, cet anglais était devenu une icône gay dès les années 1970.
Sting écrit "Englishman in New York" quelques mois après que Crisp ait déménagé de Londres à Manhattan, et prête sa voix à des phrases qu'aurait pu dire l'auteur, comme par exemple "Be yourself, no matter what they say" (Soyez vous-même, peu importe ce que les gens disent).
Quentin Crips apparait tout au long du clip réalisé par David Fincher (Seven, Benjamin Button, The Social Network).
Dans la version originale, vous pouvez entendre Manu Katché à la batterie (car non, il n'a pas fait que la Nouvelle Star, bien au contraire...) et Branford Marsalis au saxophone.
Le morceau a été repris par de nombreux artistes tout autour du globe, dont les Black Eyed Peas qui l'ont samplé dans "Union" et Tiken Jah Fakoly qui a modifié les paroles pour en faire "Africain à Paris".
jeudi 31 mars 2011
Cocovan et PV Nova - Raise Your Glass
Je crois que Mireille Mathieu revient à la mode.
Pas sa musique, non ! Plutôt sa coiffure en fait...
J'ai d'abord vu revenir cette "tendance" avec Cocovan, et puis maintenant avec Keren Ann qui vient de sortir un nouvel album et que l'on voit un peu partout.
Voilà comment j'ai eu l'idée d'écrire ce billet (désolée, on commande pas l'inspiration...).
Mais rassurez-vous, dans les prochaines lignes, on ne parle plus de coiffure, de vernis à ongles ou de sac à main. Juste de musique. Et de talent !
J'ai découvert Cocovan grâce à une vidéo de PV Nova (artiste que je suis avec attention). Une reprise de Taio Cruz : Dynamite.
L'originale n'est pas ma came. La reprise arrange un peu ça.
Mais honnêtement, à ce moment là, je n'aime pas la voix de Cocovan : trop cristalline pour moi.
Qui est Cocovan ?
Je ne pourrais pas vous en apprendre plus que ce qui est écrit sur ses profils Myspace ou Facebook. Je préfère donc vous laisser errer sur la toile à la recherche d'infos...
Par contre, je suis PV Nova depuis quelques temps.
Multi-instrumentiste, compositeur, interprète, c'est un artiste extrêmement actif. Membre des groupes The Mammy Novas, Les Tistics, et Naosol & the Waxx Blend, il trouve aussi le temps de faire des leçons de composition sur le net (un peu comme Stromae à ses débuts), des musiques de pub ou des courts métrages avec son pote Cyprien Iov (du 12 Infos d'NRJ12) alias Monsieur Dream comme sur "J'aime pas Noël" qui a cartonné sur le net il y a quelques mois.
Pour tout savoir, le mieux est de se rendre sur cette page qui résume toute son activité internetienne (Etienne, Etienne, Oh ! Tiens le bien).
Maintenant que vous avez cerné les personnages, je vous laisse découvrir la reprise qu'ils ont faite de "Raise Your Glass" de Pink. En acoustique et sans accent s'il vous plait !
Et c'est là que j'ai changé d'avis sur Cocovan. Dans ce duo, les voix se marient à la perfection tout en gardant chacune leur identité. C'est beau, c'est frais. Ecoutez...
A la vôtre !
Pas sa musique, non ! Plutôt sa coiffure en fait...
J'ai d'abord vu revenir cette "tendance" avec Cocovan, et puis maintenant avec Keren Ann qui vient de sortir un nouvel album et que l'on voit un peu partout.
Voilà comment j'ai eu l'idée d'écrire ce billet (désolée, on commande pas l'inspiration...).
Mais rassurez-vous, dans les prochaines lignes, on ne parle plus de coiffure, de vernis à ongles ou de sac à main. Juste de musique. Et de talent !
J'ai découvert Cocovan grâce à une vidéo de PV Nova (artiste que je suis avec attention). Une reprise de Taio Cruz : Dynamite.
L'originale n'est pas ma came. La reprise arrange un peu ça.
Mais honnêtement, à ce moment là, je n'aime pas la voix de Cocovan : trop cristalline pour moi.
Qui est Cocovan ?
Je ne pourrais pas vous en apprendre plus que ce qui est écrit sur ses profils Myspace ou Facebook. Je préfère donc vous laisser errer sur la toile à la recherche d'infos...
Par contre, je suis PV Nova depuis quelques temps.
Multi-instrumentiste, compositeur, interprète, c'est un artiste extrêmement actif. Membre des groupes The Mammy Novas, Les Tistics, et Naosol & the Waxx Blend, il trouve aussi le temps de faire des leçons de composition sur le net (un peu comme Stromae à ses débuts), des musiques de pub ou des courts métrages avec son pote Cyprien Iov (du 12 Infos d'NRJ12) alias Monsieur Dream comme sur "J'aime pas Noël" qui a cartonné sur le net il y a quelques mois.
Pour tout savoir, le mieux est de se rendre sur cette page qui résume toute son activité internetienne (Etienne, Etienne, Oh ! Tiens le bien).
Maintenant que vous avez cerné les personnages, je vous laisse découvrir la reprise qu'ils ont faite de "Raise Your Glass" de Pink. En acoustique et sans accent s'il vous plait !
Et c'est là que j'ai changé d'avis sur Cocovan. Dans ce duo, les voix se marient à la perfection tout en gardant chacune leur identité. C'est beau, c'est frais. Ecoutez...
A la vôtre !
mardi 29 mars 2011
Erykah Badu - Mannish Boy
En ce moment, une pub me fait systématiquement retourner devant la télé quand je flâne en cuisine ou devant l'ordi le temps des "réclames" et que j'ai juste le son.
Du blues : un vrai, un dur.
Une voix (encore une fois) incroyable.
Et une mélodie qu'il me semble connaitre...
(si vous préférez la version cabine d'essayage fille, voici)
C'est donc une pub pour la marque de vêtements H&M.
Les images ne sont pas révolutionnaires. On voit comme d'habitudes des mannequins essayer des fringues. La seule originalité est qu'on est à la place de mannequin grâce à la caméra subjective (enfin bref, je vais pas vous apprendre le cinéma, c'est pas mon truc).
Tout le mérite de la pub, à mon sens, c'est d'avoir fait une reprise de "Mannish Boy". Le titre n'est pas forcément connu, mais la mélodie est dans la mémoire collective, c'est un classique du blues.
Le dieu Muddy Waters repris par la grande Erykah Badu !
Erykah Badu, mais si, vous connaissez ! Si ce n'est pour son excellente soul jazzy et urbaine, au moins pour la polémique déclenchée par le clip de "Window Seat" dans lequel elle se déshabille lentement mais complètement en pleine rue.
La reprise de "Mannish Boy" a été faite en exclusivité pour H&M : introuvable dans un des albums d'Erykah Badu.
Par contre, il semblerait qu'on puisse l'écouter sur le net en intégralité. Voici en tout cas ce que j'ai pu trouver :
Alors, c'est bon ça ?
Du blues : un vrai, un dur.
Une voix (encore une fois) incroyable.
Et une mélodie qu'il me semble connaitre...
(si vous préférez la version cabine d'essayage fille, voici)
C'est donc une pub pour la marque de vêtements H&M.
Les images ne sont pas révolutionnaires. On voit comme d'habitudes des mannequins essayer des fringues. La seule originalité est qu'on est à la place de mannequin grâce à la caméra subjective (enfin bref, je vais pas vous apprendre le cinéma, c'est pas mon truc).
Tout le mérite de la pub, à mon sens, c'est d'avoir fait une reprise de "Mannish Boy". Le titre n'est pas forcément connu, mais la mélodie est dans la mémoire collective, c'est un classique du blues.
Le dieu Muddy Waters repris par la grande Erykah Badu !
Erykah Badu, mais si, vous connaissez ! Si ce n'est pour son excellente soul jazzy et urbaine, au moins pour la polémique déclenchée par le clip de "Window Seat" dans lequel elle se déshabille lentement mais complètement en pleine rue.
La reprise de "Mannish Boy" a été faite en exclusivité pour H&M : introuvable dans un des albums d'Erykah Badu.
Par contre, il semblerait qu'on puisse l'écouter sur le net en intégralité. Voici en tout cas ce que j'ai pu trouver :
Alors, c'est bon ça ?
mardi 22 mars 2011
Beirut - Postcard from Italy
Pas encore les vacances, mais le soleil commence à se montrer.
Alors voyageons avec le groupe Beirut et son charismatique leader Zach Condon, entre Italie et Balkans...
Je vous présente "Postcard from Italy", pas le morceau le plus connu du groupe, mais un de mes préférés.
Et dans ce clip, des vrais morceaux de vie dedans !
Alors voyageons avec le groupe Beirut et son charismatique leader Zach Condon, entre Italie et Balkans...
Je vous présente "Postcard from Italy", pas le morceau le plus connu du groupe, mais un de mes préférés.
Et dans ce clip, des vrais morceaux de vie dedans !
dimanche 20 mars 2011
Oh! Tiger Mountain - Little Red Cells + Or The Drugs + El Tigre
Je ne pouvais pas finir cette semaine dédiée à mes voix préférées sans parler de mon chouchou : Oh! Tiger Mountain.
Et là, préparez vous à entrer dans un univers complètement surréaliste...
Paillettes sous les yeux, look de dandy, et bien sûr : masque de tigre sur lui ou dans le décor. C'est une partie de l'univers du marseillais Oh! Tiger Mountain.
Accompagné sur scène par Kid Francescoli pour la partie rythmique et sample, il nous emporte dans une sorte de folk-blues très épuré instrumentalement. Et c'est alors sa voix qui fait tout le boulot : celui de nous envouter.
Une voix éraillée, chaude, touchante.
Pour commencer, je vous propose d'écouter "Little Red Cells", en acoustique, enregistré sur une route déserte et dans le froid.
Et comme je ne sais pas choisir quand j'aime, vous aurez droit à 3 vidéos du Tigre.
Or the Drugs (en acoustique, dans les mêmes conditions que la vidéo précédente)
El Tigre, en live
Pour encore un peu plus de détails, vous pouvez jeter un oeil à son myspace, ou son facebook qui est plus régulièrement mis à jour.
Et je vous conseille fortement d'aller le voir en concert.
Et là, préparez vous à entrer dans un univers complètement surréaliste...
Paillettes sous les yeux, look de dandy, et bien sûr : masque de tigre sur lui ou dans le décor. C'est une partie de l'univers du marseillais Oh! Tiger Mountain.
Accompagné sur scène par Kid Francescoli pour la partie rythmique et sample, il nous emporte dans une sorte de folk-blues très épuré instrumentalement. Et c'est alors sa voix qui fait tout le boulot : celui de nous envouter.
Une voix éraillée, chaude, touchante.
Pour commencer, je vous propose d'écouter "Little Red Cells", en acoustique, enregistré sur une route déserte et dans le froid.
Et comme je ne sais pas choisir quand j'aime, vous aurez droit à 3 vidéos du Tigre.
Or the Drugs (en acoustique, dans les mêmes conditions que la vidéo précédente)
El Tigre, en live
Pour encore un peu plus de détails, vous pouvez jeter un oeil à son myspace, ou son facebook qui est plus régulièrement mis à jour.
Et je vous conseille fortement d'aller le voir en concert.
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